CBFT-DT

CBFT-DT, SRC-TV, Montréal

Société Radio-Canada

StationYearChannelNetwork AffiliateOwner/Info
CBFT-DT20112.1 (19)SRCSociété Radio Canada
CBFT-TV19522SRCSociété Radio-Canada

1946

À la fin de l’année, la Société Radio-Canada avait choisi cinq sites pour ses premières stations de télévision. Le Canadien National et le Canadien Pacifique érigeaient de leur côté un système de relais par micro-ondes. La SRC avait proposé deux stations à Montréal et une station dans chacune des villes suivantes: Toronto, Ottawa et Hamilton. Des émissions de télévision américaine se feraient distribuer au Canada via la station à Hamilton. La première station à être inaugurée serait vraisemblablement celle de Montréal, où la coexistence de deux langues distinctes – l’anglais et le français – nécessiterait la mise en place de deux stations en parallèle. À Toronto, l’utilisation du courant à 25 cycles présentait plusieurs défis sur le plan technique. La Commission hydroélectrique de l’Ontario (Ontario Hydro) projetait de convertir le courant à 60 cycles « au cours des années à venir ».

1949

La SRC a annoncé que des centres de production de télévision seraient établis à Montréal et à Toronto. Dans la mesure du possible, ces centres seraient conçus de manière à faciliter l’expansion progressive là où cela s’imposait. Chacune des stations serait équipée d’un émetteur de 5000 watts, l’installation d’un deuxième émetteur étant prévu à Montréal afin d’y offrir un service de langue française. L’établissement du réseau de télévision projeté par la SRC dépendait à son tour du développement, par des entreprises de communications, de connexions entre les différents centres. La première connexion relierait probablement Montréal, Ottawa et Toronto, soit par câbles coaxiaux soit par ondes courtes.
Le département de la transmission et du développement de la division d’ingénierie de la SRC a annoncé les résultats de son étude sur les sites possibles de l’émetteur de télévision pour Montréal. L’enquête de neuf mois a permis de conclure que le mont Royal serait l’emplacement le plus pratique pour la distribution de signaux de télévision aux districts locaux et périphériques.
Deux hauts cadres chevronnés de la SRC, Fergus Mutrie et Aurèle Séguin, ont été nommés à la direction des opérations télévisuelles à Toronto et à Montréal respectivement.

1951

Le 18 mai, devant plus d’un millier d’invités, le Dr J. J. McCann, ministre responsable de la SRC, a coupé le ruban, inaugurant ainsi l’édifice de Radio-Canada à Montréal. Les allocutions données par le Dr McCann, le Dr Augustin Frigon, directeur général de la SRC, et Davidson Dunton, président de la SRC, ont été diffusées d’une mer à l’autre (d’un océan à l’autre) pendant une émission spéciale d’une durée de 15 minutes. Ce nouvel édifice de 12 étages, situé à l’ancien hôtel Ford, avait été racheté par la SRC en septembre 1948. (Les nouveaux locaux acquis par la SRC en 1948, étaient situés dans un édifice de 12 étages où était auparavant logé l’Hôtel Ford.) Il a fallu plus de deux ans afin de moderniser et d’adapter l’édifice en vue de rencontrer les exigences de la radio et de la télévision. L’édifice abritait dorénavant le réseau français de Radio-Canada, le service international, la station de télévision de CBC Montréal (de langue anglaise), de même que les bureaux nationaux du personnel et de l’administration, la division de l’ingénierie et la direction. La production sur place de 18 heures de programmation chaque jour nécessitait l’emploi de plus de 600 employés de la SRC et de 600 artisans de la radio. Les émissions nationales étaient produites dans les deux langues alors que le service international diffusait des émissions en 14 langues. Une fois les travaux de modernisation achevés, l’édifice abriterait 26 studios de radio modernes et trois studios de télévision. Quatre émetteurs de 50 000 watts y avaient déjà été installés – deux pour les stations FM et deux autres pour la diffusion en ondes courtes. Les salles de nouvelles, les salles d’enregistrement ainsi que la régie centrale étaient déjà en place. La régie centrale – imposante salle de contrôle – pouvait gérer simultanément les opérations de cinq émetteurs, la diffusion de huit réseaux, la réception de sept réseaux et les opérations dans 26 studios. Dans une large mesure il s’agissait d’opérations automatisées.


La SRC a annoncé que les services de télévision seraient lancés au Canada dans le courant de janvier 1952 à partir de Toronto. Il avait auparavant été espéré que les premières transmissions télévisuelles se fassent à partir de Toronto en septembre 1951. Le choix définitif du mont Royal pour l’emplacement de l’antenne a été pris en mai 1951. La station de Montréal entrerait probablement en ondes au printemps suivant (1952), mais l’achèvement des travaux de modernisation était sujet à du retard en raison de pénuries de matériaux de construction, en particulier d’acier. Toronto aurait deux studios – d’une superficie de 5000 pieds carrés et de 2000 pieds carrés respectivement – ainsi qu’une cinémathèque et des salles de transmission. L’investissement dans ces équipements à Toronto totaliserait approximativement 2.000.000 $. Au départ, Toronto serait le principal centre de production en anglais, produisant trois heures de programmation par jour: environ deux heures de cette programmation devaient être transmises quotidiennement à Montréal. La station de Montréal serait bilingue, mais la plupart des émissions produites sur place seraient en français. Il était à espérer que certaines émissions de langue anglaise seraient éventuellement produites à Montréal également. 


La SRC a confirmé qu’elle utiliserait le mont Royal pour l’emplacement de son émetteur. Elle a soumis un plan à cet effet aux fonctionnaires municipaux. Doté d’un sous-sol et d’un étage, l’édifice de l’émetteur abriterait l’émetteur de télévision ainsi que deux émetteurs FM. Faisant moins de 300 pieds de haut, la tour serait couronnée de l’antenne de la première station de télévision de la ville. Les antennes des deux stations FM se situeraient en dessous de l’antenne de télévision, et il y aurait de la place pour l’expansion de la télévision. Au bout de presque une année d’études des différents sites potentiels, les ingénieurs de Radio-Canada ont estimé que le sommet du mont Royal était le seul emplacement approprié pour la transmission de signaux de télévision, car lui seul garantissait une couverture complète de la région métropolitaine. Afin d’éviter toute interférence avec le trafic aérien, les autorités de l’aviation civile ont toutefois imposé des limites à la hauteur de l’antenne.
La SRC et la Compagnie de Téléphone Bell du Canada ont signé un contrat de cinq ans visant à établir un service de réseau de télévision. Le plan prévoyait de connecter Montréal et Toronto au câble coaxial atteignant déjà Buffalo. Le projet a été annoncé conjointement par le conglomérat américain AT&T (le Système Bell, dont le siège social se trouvait à New York) et Bell Canada (basée à Montréal). Cette dernière s’est engagée à poser des câbles entre les deux villes canadiennes et un poste frontalier, qui serait connecté au câble de Buffalo.

1952

Les ingénieurs de la SRC ont évalué la portée effective de CBFT à environ 58 milles.


CBFT abritait des installations similaires à celles se trouvant à CBLT Toronto. CBLT avait un grand studio doté d’une chaîne de trois caméras, un plus petit studio doté de deux caméras, une salle de transmission pour l’audio, la vidéo et la station CBL-FM, des ateliers de menuiserie et de peinture, un magasin des accessoires, des vestiaires, un garage à deux voitures, des salles de projection, des salles de télécinéma, des bureaux, des cabines d’animateur, des salles de contrôle et des ateliers de réparation. L’édifice de briques et d’acier dans la rue Jarvis mesurait 916 400 pieds carrés et comportait quatre étages (cette superficie ressemblant beaucoup à celui de l’édifice de Radio-Canada à Montréal). Chacune de ces deux villes était dotée d’une unité mobile (générateurs, caméras et émetteur) installée dans une fourgonnette motorisée dont le rayon d’opération était d’environ 10 milles.

En août des émissions/essais ont été diffusées quotidiennement par Radio-Canada Montréal. Des matches de baseball ont été diffusés en direct pour favoriser la vente de téléviseurs dans la région. Des films muets ont été représentés avec une musique de fond. La mire de réglage a été diffusée de 14h00 à 20h00. Le lancement officiel de CBFT a été fixé pour le 6 septembre. Les lettres d’appel CBFT signifiaient que la station de télévision (« T ») était associée à la station de radio AM (« CBF »).
Selon l’Association canadienne des fabricants de postes de radio et de télévision, la vente de récepteurs de télévision a connu un véritable boom à Toronto et à Montréal en août. Au cours du mois, 12 790 récepteurs ont été vendus au Canada, soit plus de deux fois qu’au mois précédent.

La première station de télévision du Canada – CBFT – est entrée en ondes comme prévu le 6 septembre. La station diffusait en anglais et en français et appartenait à la Société Radio-Canada. CBFT opérait sur le canal 2 avec une puissance apparente rayonnée de 17 000 watts vidéo. CBLT-TV est entrée en ondes à Toronto deux jours plus tard. Il s’agissait de la deuxième station de télévision au Canada. Des représentants de la SRC et du gouvernement étaient sur place pour célébrer l’ouverture de CBFT et CBLT.
Pendant leur première semaine en opération, les installations combinées ont diffusé quatre heures de revue et de bandes-annonces, une heure de nouvelles et de documentaires, 30 minutes de divertissement musical, une heure d’actualité sportive et de discussion, deux heures et demie de dramatiques, deux heures et trois quarts d’entrevues et de contenus divers et cinq heures de films. La SRC négociait avec les réseaux américains CBS et NBC l’acquisition de certaines émissions américaines. Mais ces négociations en sont arrivées à une impasse. Il y avait environ trois heures de programmation tous les soirs, une petite partie de laquelle était échangée par enregistrement cinégramme entre CBLT et CBFT. Cette situation devait vraisemblablement perdurer pendant un certain temps.
Le 29 septembre, la « Johns Hopkins Science Review » a commencé à diffuser sur CBFT et CBLT, devenant ainsi la première émission produite par un réseau américain (DuMont) à figurer dans l’horaire régulier des stations de la SRC.
Selon une enquête d’audience menée en septembre, les émissions les plus populaires diffusées par CBFT étaient: Foreign Intrigue, la Lutte (local), Holiday Ranch (une émission canadienne), Regal Theatre et Le roi Dagobert (une autre émission canadienne).
Les studios et bureaux de la station de télévision CBFT à Montréal se situaient dans l’ancien hôtel Ford, rebaptisé l’édifice de Radio-Canada, aux côtés des studios de radio de CBF Montréal et du service international.

1953

La SRC a signalé son intention de lancer CBMT, une deuxième station de télévision à Montréal. Comme CBMT diffuserait en langue anglaise, CBFT serait en mesure de diffuser uniquement en langue française. Un nouvel émetteur devait être installé à côté de l’unité de CBFT dans l’édifice de l’émetteur au sommet du mont Royal. CBMT partagerait avec CBFT la même tour et les mêmes studios.

La Compagnie de Téléphone Bell du Canada a commencé des travaux préliminaires visant à établir un relais par micro-ondes entre Montréal et Québec. Le 14 mai à 19h30, un système de relais par micro-ondes d’une longueur de 340 milles a été inauguré, reliant CBFT Montréal, CBOT Ottawa (cette station n’étant pas encore entrée en ondes) et CBLT Toronto.

Comme elles faisaient face à de la forte concurrence des stations frontalières américaines, des stations de télévision canadiennes proches de la frontière importaient des émissions américaines afin d’améliorer leur cote d’écoute. Selon une étude d’audience effectuée en nombre, le nombre de récepteurs (est-ce qu’on ne veut pas plutôt dire « téléspectateurs » au lieu de « récepteurs »?) a légèrement diminué à Toronto alors qu’il a légèrement augmenté à Montréal et à Ottawa. Les émissions le plus populaires diffusées dans la région de Montréal par CBFT: La Soirée du hockey (émission canadienne), la Lutte (émission canadienne), Hit Parade (émission canadienne), Les Plouffe (émission canadienne) et Corridor de Sans Issue (émission canadienne). Selon la plus récente estimation du nombre de récepteurs de télévision au Canada, il y avait 445 000 récepteurs, dont 86 800 pouvant capter CBFT dans la région montréalaise. Alors que WBEN-TV Buffalo représentait de la forte compétition pour CBLT Toronto, de son côté CBFT n’avait pas vraiment de concurrents, car les signaux des stations américaines les plus proches, au Vermont et dans l’état de New York, étaient à la fois inégaux et faibles.
NBC-RCA a prêté à la SRC une série de 26 épisodes intitulée « Victory at Sea ». CBFT a commencé à la diffuser le 5 janvier alors que CBLT Toronto avait commencé en décembre.
Aurèle Séguin, ancien directeur de la télévision de Radio-Canada à Montréal, est devenu directeur de la programmation pour la radio de Radio-Canada au Québec.
En juin, un projet visant à développer un réseau national de télévision regroupant des stations privées et des stations de la SRC a reçu une approbation provisoire. À cette occasion, les titulaires de licence ont accepté de diffuser un minimum de dix heures et demie d’émissions hebdomadaires produites par la SRC.

Le bureau de la Compagnie de Téléphone Bell du Canada situé dans (sur) la rue Adelaide à Toronto servait de point terminal du nouveau système de relais micro-ondes s’étendant sur 407 milles – ainsi, ce bureau agissait-il comme noyau d’un réseau de télévision canadien regroupant trois stations. D’une hauteur de 392 pieds au-dessus de la rue, le bureau de Bell Canada se comparait bien à la tour de la Banque de Commerce (400 pieds) et à la tour de CBLT (500 pieds): il s’agissait d’une des 15 installations construites par Bell Canada afin de transmettre des émissions de télévision et des conversations téléphoniques entre Buffalo et Montréal via Toronto et Ottawa, de même qu’entre tous les autres points se trouvant le long du système de relais. Des plans d’ingénierie pour une expansion du système de relais devant relier Montréal et Québec avaient déjà été préparés. D’autres plans étaient en cours d’élaboration en vue d’atteindre London. Le tronçon Buffalo-Toronto n’avait besoin que d’un seul site relais – à Fonthill, près de Welland. Le tronçon Toronto-Ottawa comportait huit sites relais (Uxbridge, Bethany, Hastings, Stirling, Enterprise, Westport, Smiths Falls et Stanley Corners). Le tronçon Ottawa-Montréal comportait trois sites relais (Leonard, Maxville et Rigaud). L’installation d’Ottawa se trouvait également au-dessus de l’édifice de Bell Canada dans cette ville, alors (que) l’installation de Montréal était située au mont Royal.
Cet été-là les émissions les plus populaires diffusées par CBFT étaient: Film, la Boxe, Foreign Intrigue, Cue for Music, la Lutte et TV Playhouse.

Florent Forget a quitté CBFT comme directeur du programme (des programmes).

1954

Lorsque CBMT est entrée en ondes en janvier, certaines émissions de CBFT lui ont été transférées. CBMT a été la première station de télévision de la ville à diffuser uniquement en anglais. Depuis sont entrée en ondes 16 mois plus tôt, CBFT avait diffusé dans les deux langues. Cela avait été tout un défi pour CBFT d’offrir un service moitié-moitié dans les deux langues, mais dorénavant CBFT devait produire chaque semaine entre 50 et 60 heures de programmation de langue française. A cette époque, comme la SRC projetait de créer une station de télévision de langue française à Ottawa-Hull, on espérait la (lui) faire partager les coûts de production de la programmation de langue française avec CBFT.
CBMT partageait la même tour au mont Royal que CBFT.

1955

Gérard Lamarche a été nommé directeur de Radio-Canada pour la province de Québec. Il avait travaillé pour la SRC depuis 1942. En 1952, il avait été nommé directeur du la programmation chez CBF, devenant par la suite directeur provincial de la programmation en 1954.
La SRC projetait d’augmenter la puissance de CBFT et CBLT, d’y inaugurer de nouveaux studios et d’y faire l’acquisition de nouveaux équipements d’enregistrement.
La station de langue française CBOFT est entrée en ondes à Ottawa le 24 juin. L’émission inaugurale consacrée à CBOFT a été précédée à 20h00 par un hommage d’une demi-heure fait à la nouvelle station d’Ottawa par CBFT. Cet hommage a été diffusée par CBFT également.

1956

CBFT canal 2 a été autorisée à augmenter sa puissance apparente rayonnée de 15 700 watts vidéo et 8300 watts audio à 100 000 watts vidéo et 50 000 watts audio.

1958

Selon Elliott-Haynes, CBFT atteignait cette année 1.123.173 téléspectateurs adultes par jour.

1960

Publicité: Pas moyen d’échapper à ce vendeur. Ceux qui veulent regarder la télévision en français (et ils en sont 3.000.000 tous les soirs) choisissent CBFT et le réseau de télévision française de Radio-Canada – réseau qui vous donne une couverture de 90% du Canada français. Ce qui vous permet d’atteindre ces téléspectateurs au milieu d’émissions divertissantes conçues exprès pour le public canadien-français – des dramatiques en direct, des émissions humoristiques en direct, des panels et émissions sportives en direct – plus les meilleurs spectacles filmés. Cela revient à des heures de programmation – cet auditoire captif représente 22% des ventes au détail du Canada.(Je ne comprends pas trop le sens de cette phrase???)
En date du 26 juillet, le personnel travaillant pour Radio-Canada Montréal totalisait 2374 employés, tandis que le nombre de producteurs (est-ce qu’on ne veut pas dire « réalisateurs » ici?? ) de télévision totalisait 94, et de producteurs (réalisateurs?)  de radio, 40. Les opérations du réseau français faisaient de Montréal le plus important centre de production de télévision en direct au monde. Plus de 50 heures de télévision en direct étaient produites chaque semaine à l’édifice de Radio-Canada. Par ailleurs, Radio-Canada Montréal disposait de huit studios de télévision, y compris le Studio 42, un des plus grands au monde, et de 21 studios de radio.

1962

CBFT-1 Mont Tremblant est entrée en ondes le 15 février. Un mois plus tard, soit le 15 mars, CBFT-2 est entrée en ondes à Mont-Laurier.

1965

La puissance apparente rayonnée de CBFT était inchangée par rapport à 1957. CBFT-1 Mont Tremblant (canal 11) avaient une PAR de 6000 watts vidéo et 3000 watts audio. CBFT-2 Mont Laurier (canal 3) avait une PAR de 5540 watts vidéo et 2800 watts audio.
CBFT exploitait également les émetteurs suivants: CBFST Sturgeon Falls, ON (canal 7) avec une PAR de 9750 watts vidéo et 5270 watts audio, CBFST-1 Sudbury, ON (canal 13) avec une PAR de 601 watts vidéo et 361 watts audio, et CBFST- 2 Témiscaming, QC (canal 12) avec une PAR de 7080 watts vidéo et 3540 watts audio.

1969

Le 21 mars, CBFT a été autorisé à ajouter un émetteur à Chibougamau, au canal 5 avec une puissance apparente rayonnée de 530 watts vidéo et 110 watts audio (directionnelle). La hauteur d’antenne (HAAT) serait de 482 pieds.
Radio-Canada Montréal produisait 50 heures de programmation en direct par semaine pour les réseaux français et anglais.
Montréal était considérée le plus grand centre de production de la télévision au monde
.
La SRC détenait ou louait 22 édifices différents à travers la ville de Montréal. En 1972, toutes ces installations allaient être regroupées sous un même toit lorsque la Maison de Radio-Canada a été inaugurée. La Maison comprenait une tour de bureaux de 23 étages, d’une superficie de 900 pieds par 510 pieds sur un terrain de 25 acres dans le centre-est de la ville. Les installations de télévision comprenaient six studios de production dotés de trois caméras, un studio de production en couleurs doté de quatre caméras pouvant accueillir 670 spectateurs, quatre studios de présentation, un studio de cinéma, deux studios d’enregistrement de doublage, 15 salles de répétition, une salle de télécinéma, une salle VTR et d’autres opérations.

Slogan: La station clé du réseau de télévision française.

1974

Lors du renouvellement de la licence de CBFT, les réémetteurs suivants ont également été renouvelés (cette liste peut ne pas représenter tous les émetteurs de CBFT car certaines licences peuvent avoir été renouvelées à d’autres dates): au Québec – CBFT-1 Mont-Tremblant, CBFT-2 Mont- Laurier, CBFAT Chibougamau, CBFAT-1 Chapais; et en Ontario – CBFST Sturgeon Falls, CBFST-1 Sudbury, CBFST-2 Témiscaming, CBFST-4 Espanola, CBFOT Timmins, Kapuskasing CBFOT-1, et CBFOT-2 Hearst.

1977

Les travaux visant à remplacer les émetteurs et antennes de CBFT et CBMT au mont Royal ont été achevés.

1988

Le 21 avril, les émetteurs suivants ont été autorisés à changer la source de programmation du Service de télévision du Nord de la SRC, reçue par satellite, à celle de CBFT Montréal, reçue par satellite: CBFI-TV Inukjuak, CBFK-TV Poste-de-la-Baleine (Kuudjuarapik), CBFP-TV Povungnituk (Puvirnituq), CBFQ-TV Fort-Chimo (Kuudjuaq), CBFS-TV Salluit (Saglouc ), CBFV-TV Waswanipi, CBFHT Fort Rupert (Waskaganish), CBFMT Poste-de-Mistassini, et CBFWT Nouveau-Comptoir (Wemindji).

1989

Le 29 août, l’émetteur CBFT-3 Saint-Michel-des-Saints a été autorisé à diminuer sa puissance apparente rayonnée de 220 watts à 165 watts. Cette réduction avait été souhaitée en raison de l’installation d’une nouvelle antenne plus efficace.

1991

Le 23 janvier, les émetteurs suivants ont été autorisés à changer la source de programmation de CBST Sept-Îles à celle de CBFT Montréal: CBST-2 Schefferville et CBST-4 Churchill Falls

1992

La journaliste chevronnée de Radio-Canada Louise Arcand est décédée à l’âge de 48. Elle avait commencé sa carrière à Ottawa et est devenue la première femme à présenter les nouvelles à la télévision française au Canada – à CBFT. En 1984, elle a été remplacée, et a donc poursuivi la SRC pour discrimination. Arcand a obtenu un règlement symbolique et a continué à travailler à la télévision de Radio-Canada, passant ensuite à la radio.

1994

Le 23 novembre, CBFT a reçu l’autorisation de supprimer l’émetteur CBFT-10 à Sainte-Adèle.

1995

Le 6 novembre, CBIMT Îles-de-la-Madeleine a obtenu une augmentation de sa puissance apparente rayonnée de 2800 watts à 3900 watts.

1996

Le 28 août, CBVT-2 La Tuque a été autorisée à changer sa source de programmation de CBVT Québec à CBFT Montréal.
Le 1er octobre, l’émetteur CBFGT Chisasibi a été autorisé à augmenter sa puissance apparente rayonnée de 4,8 watts à 8,5 watts.

1997

Le 28 août, CBFGT Chisasibi a obtenu une augmentation de sa puissance apparente rayonnée de 8,5 watts à une puissance d’émission de 10 watts.

1998

Le 1er mai, l’émetteur CBFAT Chibougamau a été autorisé à diminuer sa puissance apparente rayonnée de 665 watts à 575 watts.On May 1, CBFAT Chibougamau was authorized to decrease effective radiated power from 665 watts to 575 watts.

1999

Le 25 novembre, CBFT a reçu l’approbation d’ajouter un émetteur à Whitehorse, au Yukon, cet émetteur devant exploiter le canal 7 avec une puissance apparente rayonnée de 474 watts.

2000

En date de 2000, CBFT exploitait les émetteurs suivants au Québec: CBFAT Chibougamau, CBFAT-1 Chapais, CBFGT Chisasibi (Fort George), CBFHT Waskaganish, CBFP-TV Povungnituk, CBFRT Radisson, CBFS-TV Salluit, CBFT-1 Mont-Tremblant, CBFT-2 Mont-Laurier, CBFT-3 Saint-Michel-des-Saints, CBFT-4 Parent, CBFT-5 Manouane, CBFT-6 Obedjiwan, CBFT-7 Weymont, CBFT-8 Schefferville, CBFT-9 Mont Saint-Michel, CBFT-13 Fermont, CBFT-14 La Tuque, CBFV-TV Waswanipi, CBFWT Wemindji, CBIMT Îles-de-la-Madeleine, CBIMT-1 Île-du-Havre-Aubert, CBFI-TV Inukjuak, CBFQ-TV Kuujjuaq, CBFK-TV Kuujjuarapik, CBFMT Mistassini; et à Terre-Neuve: CBFJ-TV St-Jean-de-Terre-Neuve, CBFNT Port-au-Port, CBFT-11 Churchill Falls, et CBFT-12 Labrador City / Wabush.
Le 16 novembre, l’émetteur CBFNT Port-au-Port à été autorisé à augmenter sa puissance apparente rayonnée de 14 000 watts à 15 000 watts. L’augmentation était nécessaire suite au transfert de l’émetteur de CBFNT à la nouvelle tour.

2004

Le 12 novembre, CBFT a reçu une licence de télévision numérique de transition pour des opérations à partir du mont Royal, sur le canal 19VL avec une puissance apparente rayonnée de 250 000 watts.

2005

CBFT-DT est entrée en ondes le 22 mars.

2009

Le 12 mai, le CRTC a renouvelé la licence de CBFT, de  même que des réémetteurs suivants – Québec: CBFT-DT Montréal, CBFAT Chibougamau, CBFAT-1 Chapais, CBFGT Chisasibi (Fort-George), CBFHT Waskaganish, CBFI-TV Inukjuak, PFBC-TV Povungnituk , CBFQ-TV Kuujjuaq (Fort Chimo), CBFRT Radisson, CBFS-TV Salluit, CBFT-1 Mont-Tremblant, CBFK-TV Mistassini (Kuujjuarapik), CBFMT Poste-de-Mistassini, CBFT-13 Fermont, CBFT-14 La Tuque, CBFT-2 Mont-Laurier, CBFT-3 Saint-Michel-des-Saints, CBFT-4 Parent, CBFT-5 Manouane, CBFT-6 Obedjiwan, CBFT-7 Weymont, CBFT-8 Schefferville, CBFT-9 Mont-Saint -Michel, CBFV-TV Waswanipi, CBFWT Wemindji, CBIMT Iles-de-la-Madeleine et CBIMT-1 Île-du-Havre-Aubert. Terre-Neuve-et-Labrador: CBFJ-TV St-Jean, CBFNT Port au Port, CBFT-11 Churchill Falls et CBFT-12 Labrador City. Territoire du Yukon: Whitehorse CBFT-15.

2010

Le 28 juillet, le CRTC a approuvé les demandes présentées par Radio-Canada en vue de modifier les licences pour CBAFT Moncton, en ajoutant les émetteurs CBFNT Port-au-Port et CBFJ-TV Saint-Jean, et pour CBFT Montréal en supprimant les émetteurs CBFNT et CBFJ-TV. Dorénavant, au lieu de diffuser la programmation de CBFT, CBFNT et CBFJ-TV rediffuseraient la programmation de CBAFT, afin de desservir adéquatement la population de Port-au-Port et de Saint-Jean.
Le 9 août, le CRTC a renouvelé administrativement la licence de CBFT et de ses émetteurs jusqu’au 31 mars 2011.

2011

Le 29 mars, le CRTC a renouvelé administrativement la licence de CBFT-TV jusqu’au 31 août 2012. Le Conseil n’entendait pas renouveler les autorisations pour les émetteurs analogiques de pleine puissance opérant dans les marchés obligatoires ou sur les canaux 52 à 69 à l’extérieur des marchés obligatoires au-delà du 31 août 2011. Le Conseil s’attendait à ce que les titulaires de licences obtiennent d’ici là l’autorisation de diffuser en numérique. En outre, le Conseil a imposé la condition de licence suivante aux stations opérant dans les marchés obligatoires ou sur les canaux 52 à 69 à l’extérieur des marchés obligatoires: sauf autorisation par le Conseil, la titulaire de licence ne devait ni transmettre de signaux de télévision analogiques au-delà du 31 août 2011 sur des marchés obligatoires établis comme tels par le Conseil dans sa Politique réglementaire de radiodiffusion 2011-184 ni transmettre de signaux de télévision sur les canaux 52 à 69. Le CRTC a noté également que conformément à la Politique réglementaire de radiodiffusion 2010-69, il n’entendait pas renouveler les autorisations d’exploiter des émetteurs numériques transitoires incorporées dans ces licences, au-delà du 31 août 2011.
Le CRTC a approuvé la modification de la licence de CBFT-TV visant à ajouter un émetteur de télévision numérique post-transition, sur le canal 19, avec une puissance apparente rayonnée de 447 820 watts (non directionnelle). Une tour de 297,8 mètres serait utilisée sur le site existant de Radio-Canada au mont Royal. La programmation serait reçue par micro-ondes.
La date limite pour la conversion de l’analogique au numérique pour les stations de télévision dans les marchés obligatoires est fixée au 31 août. CBFT-TV a fait la conversion ce jour-là. Il a continué à diffuser en numérique sur le canal 19 (virtuelle 2.1). Il était prévu que CBFT-DT diffuse à puissance réduite jusqu’au 31 décembre.

2012

Le 17 juillet, le CRTC a approuvé la demande faite par Radio-Canada en vue de modifier les licences pour 23 stations de télévision de langues anglaise et française exploitées par la Société, afin de supprimer toute référence aux émetteurs analogiques. Radio-Canada prévoyait de cesser l’exploitation de tous ces émetteurs le 31 juillet 2012. Les licences pour les émetteurs suivants ont été supprimées de la licence de la licence de CBFT-DT: CBFAT-1 Chapais, CBFAT Chibougamau, CBFGT Chisasibi (Fort-George), CBFT-11 Churchill Falls (NL), CBFT-13 Fermont, CBIMT-1 Île-du-Havre-Aubert, CBIMT Îles-de-la-Madeleine, CBFI-TV Inukjuak, CBFQ-TV Kuujjuaq (Fort-Chimo), CBFT-14 La Tuque, CBFT-12 Labrador City (NL), CBFT-5 Manouane, CBFK-TV Mistassini (Kuujjuarapik), CBFT-2 Mont-Laurier, CBFT-9 Mont-Saint-Michel, CBFT-1 Mont-Tremblant, CBFT-6 Obedjiwan, CBFT-4 Parent, CBFMT Poste-de-Mistassini, CBFP-TV Povungnituk, CBFRT Radisson, CBFT-3 Saint-Michel-des-Saints, CBFS-TV Salluit, CBFT-8 Schefferville, CBFHT Waskaganish, CBFV-TV Waswanipi, CBFWT Wemindji, CBFT-7 Weymont et CBFT-15 Whitehorse (Yukon).

Le 9 août, le CRTC a renouvelé administrativement la licence de CBFT-DT jusqu’au 31 août 2013.

2013

Le 28 mai, le CRTC a renouvelé la licence de CBFT-DT pour un mandat de cinq ans, soit jusqu’au 31 août 2018.

2016

À l’automne, la Société Radio-Canada annonçait qu’elle confierait au Groupe Broccolini la construction de la nouvelle Maison de Radio-Canada à Montréal et qu’elle vendrait au Groupe Mach la partie ouest de la grande propriété (au coin du boulevard René-Lévesque et de l’avenue Papineau) occupée par ses installations. Ces transactions nécessitaient toutefois l’approbation du Conseil du Trésor.

2017

CJSO Sorel-Tracy, QC – 2017 – En août, le CRTC renouvelait la licence de CJSO-FM pour une période de deux ans. Étant donné qu’il s’agissait du troisième renouvellement consécutif de la station en situation de non-conformité concernant son exigence de musique vocale de langue française, le Conseil ordonnait à CJSO de diffuser une annonce de non-conformité trois fois par jour pendant cinq jours consécutifs.

Le 1er octobre, la levée de la première pelletée de terre fut effectuée sur le site de la nouvelle Maison de Radio-Canada à Montréal. La ministre fédérale du Patrimoine, Mélanie Joly, le maire de Montréal Denis Coderre et le président de la SRC, Hubert T. Lacroix, étaient du nombre des invités lors de la cérémonie. Doté d’un atrium de quatre étages et d’un patio sur le toit, ce nouvel immeuble devrait être achevé d’ici janvier 2020.

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Effective September 1st 2019, we will only be adding new material to these station histories in exceptional circumstances. Our intent to chronicle the early days of these radio and television stations has been achieved, and many new sources and technologies, from the CRTC website to Wikipedia, and others, are now regularly providing new information in these areas.

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