CJMT-AM

CJMT-AM, Chicoutimi

Radio Media Inc. / Station left the air.

StationAnnéeFréq.PuissanceProp./Info
CJMT-AM199414205,000Radio Media Inc. / Station left the air.
CJMT-AM198914205,000Télémédia Communications Inc.
CJMT-AM198514205,000Radio Chicoutimi Inc.
CJMT-AM198414201,000Radio Chicoutimi Inc.
CJMT-AM195814201,000CJMT-AM
CJMT-AM19541450250CJMT Ltee. (J.O. Masse, C.W. Tremblay and C. Vallancourt 33.2% each)

1953

J.-O. Masse présentait au Bureau des gouverneurs de la radiodiffusion une demande de licence, en vue d’exploiter une station AM à la fréquence 1450 kHz avec une puissance de 250 watts. Le Bureau décidait de reporter sa décision à une date ultérieure. Plus tard dans l’année, J.-O. Masse, G. Demers et L. Lagacé soumettaient chacun une demande en vue d’exploiter une nouvelle station AM de langue française à Chicoutimi. Chaque requérante avait demandé des fréquences différentes. Le Bureau des gouverneurs reportait encore sa décision jusqu’à la réunion suivante. Les demandes furent entendues à

1954

Le 28 février, CJMT entrait en ondes. La station appartenait à CJMT ltée. et ne s’était affiliée à aucun réseau.

Le Conseil canadien des relations du travail certifiait la NABET comme agente négociatrice pouvant agir au nom des employés de CKRS Jonquière et CFGT Alma. Le Conseil certifiait la NABET également en vue de représenter les employés de CJMT Chicoutimi. Plus tard dans l’année, la NABET fut certifiée comme agente négociatrice pouvant agir au nom des employés de CJMT.

1957

CJMT appartenait à CJMT ltée, dont l’actionnariat comprenait J.-O. Masse (à hauteur de 33,2%), C. W. Tremblay (33,2%), Pierre Tremblay (0,2%), M. Houle (0,2%) et C. Vaillancourt (33,2%).

J.-O. Masse agissait comme président de l’entreprise et J.-Marcel Houle comme directeur de CJMT. Ce dernier fut également directeur des programmes.

1958

CJMT changeait de fréquence, passant du 1450 kHz au 1420 kHz, et augmentant sa puissance de 250 watts à 1000 watts. Un seul diagramme de rayonnement directionnel était utilisé jour et nuit.

CJMT recevait l’autorisation d’exploiter un émetteur d’urgence.

1965

CJMT ltée, titulaire de CJMT, recevait l’autorisation d’effectuer le transfert de 254 actions ordinaires.

Pierre Tremblay était président de l’entreprise et directeur de CJMT.

1974

Le 11 avril, CJMT ltée. recevait l’autorisation d’augmenter la puissance diurne à 10 000 watts et nocturne à 2 500 watts (utilisant un diagramme de rayonnement directionnel la nuit).

1981

Le CRTC rejetait une demande en vue de transférer le contrôle de CJMT au Groupe de la Baie inc. Le Conseil estimait que cette dernière entreprise n’avait pas de ressources financières suffisantes.

1984

Le 27 janvier, le CRTC approuvait la demande soumise par Radio Chicoutimi inc. en vue d’acquérir les actifs de la station de radio CJMT Chicoutimi de M. Rosaire Boivin, en sa qualité de mandataire agissant au nom des fiduciaires, le Trust Général du Canada et la Caisse Desjardins de Financement de Chicoutimi. Le Conseil attribuait donc une licence à Radio Chicoutimi inc. jusqu’au 31 décembre 1988. Au cours des années précédentes, CJMT avait connu de graves problèmes financiers qui avaient entraîné pendant un laps de temps la fermeture de la station. Le 28 octobre 1982, la Banque fédérale de développement, à titre de créancier garanti de CJMT ltée, la société titulaire, décidait de réaliser les titres obtenus en vertu des actes de fiducie et de prendre possession des actifs de la société titulaire conformément à ces actes de fiducie. En sa qualité de mandataire agissant au nom des créanciers, M. Rosaire Boivin recevait l’autorisation temporaire du Conseil de gérer les opérations et d’administrer les actifs de la station afin d’assurer la continuité du service jusqu’à ce qu’un acheteur potentiel puisse être trouvé. Après avoir pris possession des actifs de CJMT ltée., le Trust Général du Canada louait les actifs de CJMT, avec promesse de vente, à M. Pierre Tremblay, un actionnaire et administrateur de la société requérante qui proposait d’acheter les actifs de CJMT. Radio Chicoutimi inc. serait détenue par un groupe d’actionnaires de Chicoutimi et M. Pierre Tremblay agirait comme chef de la direction de l’entreprise. Le Conseil estimait que l’expérience et les réalisations de M. Tremblay, qui avait occupé des postes administratifs à CJMT depuis de nombreuses années, étaient de bon augure pour la future gestion de la station ainsi que pour l’attention qui serait portée aux besoins locaux et régionaux. Le Conseil reconnaissait les efforts faits au cours de la dernière année en vue de redresser la situation financière de la station ainsi que les résultats obtenus. Par la même occasion, il notait que la station prenait une approche proactive par rapport à la programmation, comme en témoignait l’augmentation du nombre d’émissions spéciales ciblant directement la région du Saguenay, et que la station s’engageait de façon plus active dans la promotion des talents régionaux. Le Conseil notait également que quatre journalistes avaient été embauchés sur une base permanente afin de couvrir les nouvelles locales et régionales. La requérante indiquait que la programmation musicale de la station comprenait environ 60% de succès actuels et 40% d’anciens succès. En ce qui concernait la procédure judiciaire en Cour supérieure au sujet des actifs de CJMT ltée., à laquelle avait fait référence M. Jean Aubin lors de son intervention, le Conseil considérait que ces procédures relevaient de tiers et ne le concernaient qu’indirectement, dans la mesure où la Cour pourrait décider de ne pas autoriser le transfert par M. Rosaire Boivin des actifs de CJMT ltée. au nom des fiduciaires. Aucune ordonnance du tribunal n’ayant exigé que le Conseil suspende sa décision en attendant que la Cour se prononce sur la situation, le Conseil se trouvait tout à fait libre de prendre sa propre décision.

Le 13 février, le CRTC approuvait la demande présentée par Télémédia Communications inc. en vue d’exploiter une licence de réseau de radio AM langue française, incluant CKAC Montréal et CJMT Chicoutimi, dans le but de diffuser l’émission de ligne ouverte « Vie de Couple », du lundi au vendredi de 13h45 à 15h15 et « Roger Baulu », une émission conçue pour les personnes âgées et diffusée le dimanche de 6h00 à 9h00.

1985

Le 17 septembre, CJMT recevait l’autorisation d’augmenter la puissance nocturne de 2500 watts à 5000 watts.

1986

Le 24 octobre, Pierre Tremblay, au nom d’une société devant être constituée, obtenait une licence en vue d’exploiter une nouvelle station FM à Chicoutimi. La nouvelle société serait détenue à 60% par Télémédia Communications inc. et cinq autres actionnaires régionaux, dont quatre étaient également actionnaires de Radio Chicoutimi inc. (CJMT). La nouvelle station FM fut autorisée à titre de station indépendante, mais comme CJMT était impliquée au niveau des actionnaires, la station FM serait exploitée conjointement avec la station AM, faisant ainsi usage de ses nouvelles installations.

1988

CJMT passait par une période de transition en prévision du lancement de CFIX-FM. Au début de l’année, CJMT avait changé d’une formule offrant principalement de la musique à une formule offrant principalement des émissions de créations orales avec de la musique en soirée.

Le 8 janvier, le CRTC approuvait l’affiliation de CJMT au réseau de radio AM de langue française « Réseau des Nordiques » qui serait exploité par Les Entreprises de Radiodiffusion de la Capitale inc. dans le but de diffuser les matchs de hockey des Nordiques de Québec.

1989

Le 7 septembre, le CRTC autorisait le transfert du contrôle effectif de Radio Chicoutimi inc. (CJMT), à Télémédia Communications inc., par le transfert de 30 000 actions ordinaires avec droit de vote détenues par Pierre Tremblay et Georges Abraham (33 1/3% chacun), Nicol Poitras (25% ), et Lise Bergeron (8 1/3%). à Télémédia, entreprise contrôlée par Philippe de Gaspé Beaubien et sa famille, et qui détenait 60% des actions avec droit de vote dans CFIX-FM Chicoutimi.

1992

Radiomutuel et Télémédia annonçaient leur intention de réunir sous une même direction leurs deux stations AM au Saguenay. Cette entente fut conclue afin d’assurer la survie des stations. CJMT et CKRS qui continueraient à diffuser une programmation distincte. Les deux stations conserveraient leur affiliation à différents réseaux (CJMT au réseau Télémédia et CKRS au réseau Radiomutuel), alors qu’une équipe de gestion centralisée serait chargée d’administrer les stations. Les salles de rédaction seraient combinées, devenant ainsi un des plus grands services de nouvelles dans la région du Saguenay. La salle de rédaction alimenterait d’abord les deux stations, mais agirait également comme une salle de presse régionale, alimentant les deux réseaux.

Le 21 août, le CRTC refusait la demande présentée par Télémédia, qui cherchait à transmettre la programmation de CJMT à partir des studios de CKRS Jonquière au lieu de ceux de Chicoutimi. Ce faisant, le Conseil rejetait le mode de gestion que sous-tendait cette présente demande et qui aurait notamment eu pour effet de fusionner les salles de nouvelles des deux stations AM concurrentes qui desservaient la région du Saguenay, CKRS et CJMT. Le Conseil encourageait néanmoins les stations coopérer dans toute la mesure du possible tout en assurant une diversité optimale de l’information dans cette région.

1994

Le 30 septembre, Télémédia Communications et Radiomutuel fusionnaient leurs opérations AM au Québec, entraînant ainsi la fermeture de CJMT, de même que CJMS, CJRP, CJRS, CJTR et CKCH. Les deux entreprises avaient décidé d’unir leurs forces par une fusion corporative, car elles ne réussissaient plus à se faire concurrence en tant que titulaires distinctes de stations AM. La licence de CJMT venait tout juste d’être renouvelée le 23 août.

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Effective September 1st 2019, we will only be adding new material to these station histories in exceptional circumstances. Our intent to chronicle the early days of these radio and television stations has been achieved, and many new sources and technologies, from the CRTC website to Wikipedia, and others, are now regularly providing new information in these areas.

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