CKCV-AM

CKCV-AM, Québec City

CKCV Ltee. / Left the Air

StationAnnéeFréq.PuissanceProp./Info
CKCV-AM1990128010,000CKCV Ltee. / Left the Air
CKCV-AM1963128010,000/5,000CKCV Ltee.
CKCV-AM19471280i,000CKCV Ltee.
CKCV-AM19361340100CKCV Ltee.
CKCV-AM192688050CKCV Ltee.

1926

CKCV obtenait une licence de radio commerciale et entrait en ondes le 5 juillet à la fréquence 880 kHz avec une puissance de 50 watts.

1928

CKCV migrait vers la fréquence 600 kHz avec une puissance de 50 watts.

1929

CKCV revenait vers la fréquence 880 kHz avec une puissance de 50 watts. G.A. Vandry détenait la station.

1933

CKCV changeait encore de fréquence, migrant cette fois-ci vers le 1310 kHz.

1936

CKCV diffusait à la fréquence 1310 kHz avec une puissance de 100 watts. La station appartenait à CKCV Ltée, était exploitée comme station affiliée à Radio-Canada, et opérait des studios au 142, rue Saint-Jean.

1939

Fin janvier, l’Association des stations indépendantes de la province de Québec voyait le jour : l’Association comptait comme membres CKAC, CHLP et CFCF Montréal; CCDP et CKCV Québec; CKCH Hull; CJBR Rimouski; CHNC New Carlisle; CHLT Sherbrooke; CHLN Trois-Rivières; et CKRN Rouyn. Phil Lalonde (CKAC) fut élu président, et Narcisse Thivierge (CHRC) vice-président, tandis que Alex Dupont (CKCH) et Marcel Lefebvre (CHLP) furent élus administrateurs.

1940

Léon Baldwin quittait CKCV pour se joindre au département d’ingénierie de CBV.

1941

Le 29 mars, en vertu du traité de La Havane, CKCV se déplaçait de la fréquence 1310 au 1340 kHz (classe IV) avec une puissance de 100 watts.

1942

À des fins de stratégie de marque, CKCV se donnait le titre de « la voix du Canada français ».

1944

Le 15 mai, CKCV commençait à diffuser des bulletins de nouvelles en se basant sur des dépêches reçues par un nouveau téléscripteur de « Press News ».

1945

Voici les stations complémentaires du réseau Trans-Canada de Radio-Canada à l’époque : CKCV, CKOC, CKLW, CJIC, CKCK, CFAR, CFGP, CKLN Nelson. Voici les stations complémentaires du réseau Dominion de Radio-Canada à la même époque : CKCV, CKTB, CHML, CKLW, CKPC, CKCR, CKNX, CJCS, CFOS.
Le 4 juin, « Press News » inaugurait un service de nouvelles radiophonique en langue française, alimentant ainsi des stations au Québec et en Ontario (y compris CKCV). Le service se basait sur le service régulier « Press News » en anglais, dont les dépêches furent traduites et ensuite transmises par le bureau de la Presse canadienne à Montréal.
Paul Lepage était gestionnaire et Lucien Bernier directeur commercial.

1947

L’émetteur de CKCV était situé sur le chemin Saint-Louis à Sainte-Foy alors que les studios se trouvaient au 142, rue Saint-Jean. La station, affiliée au réseau Trans-Canada de Radio-Canada, appartenait à CKCV Ltée. Elle diffusait du lundi au samedi, de 7h30 heures à 00h30, et le dimanche de 10h00 à 00h30.
Désormais, CKCV diffusait à la fréquence 1280 kHz avec une puissance de 1000 watts. Afin de bien couvrir la vallée du Saint-Laurent, la station avait un diagramme de rayonnement non directionnel le jour, et directionnel pendant la nuit.

1948

La demande déposée par CKCV en vue d’obtenir une licence FM fut approuvée.
CKCV déposait une demande en vue d’exploiter une station AM de langue anglaise à Québec, avec une puissance de 250 watts. « Goodwill Broadcasters » déposait de son côté une demande concurrente. La demande de Goodwill fut approuvée.

1949

Paul Lepage agissait comme directeur général et Saint-Georges Côté comme directeur commercial.

1950

CKCV 1280 kHz (1000 watts) avait un diagramme de rayonnement directionnel la nuit.
Le Conseil des gouverneurs de Radio-Canada approuvait la création d’un deuxième réseau de radio de langue française : les Associés de la radio française Ltée. À la fin de 1950, les six stations du réseau étaient CKVL Verdun, CKCV Québec, CHLT Sherbrooke, CHEF Granby, CJSO Sorel et CHLN Trois-Rivières et elles diffusaient des publicités d’une douzaine de commanditaires nationaux. Le réseau disposait de deux stations additionnelles : CHRL Roberval et CHGB La Pocatière. En octobre 1948, le réseau concluait sa première entente commerciale. En 1949, le groupe diffusait 44 heures de programmation commerciale et 132 1/2 heures d’autres émissions.

1951

Slogan publicitaire : La station la plus progressiste dans la ville de Québec.

1953

Slogan publicitaire : les auditeurs de CKCV ont du pouvoir d’achat.
Famous Players Canadian Corp. et les stations de radio CHRC, CJNT et CKCV déposaient une demande conjointe, en vue d’exploiter une station de télévision à Québec. Le Conseil des gouverneurs de Radio-Canada approuvait cette demande.
Ben Nadeau quittait CKCV pour se joindre à CJQC.
CKCV Ltée fut autorisée à transférer 15 actions ordinaires.

1954

NABET fut accréditée comme agente négociatrice des employés de CHRC et CKCV.
René Collard travaillait au département de nouvelles.

1955

Marcel Leboeuf était directeur de la programmation à CKCV.

1957

À cette époque, CKCV avait augmenté sa puissance à 5000 watts et exploitait un seul diagramme de rayonnement directionnel (jour et nuit). Désormais, la station était une filiale supplémentaire B du réseau Dominion de Radio-Canada. L’actionnariat de CKCV Ltée comprenait G. Pratte à hauteur de 42,2% ; H. Baribeau à 28,1%, P. Lepage à 8,4%, et trois autres actionnaires à 21,3%.
Gaston Pratte était président de l’entreprise et Paul Lepage directeur de CKCV. Jean Pouliot était directeur sportif. CKCV était affilié au réseau Les Associés de la radio française.

1958

Une publicité imprimée notait l’augmentation de la puissance : « plus de puissance, plus de couverture, plus d’auditeurs. Désormais avec une puissance de 5000 watts. La station qui augmente vos affaires. CKCV Québec.

1960

Publicité : CKCV vous ouvre les portes du Vieux-Québec moderne. Population : 425 000. Rayon : 25 milles.
Le Bureau des gouverneurs de la radiodiffusion reportait la demande déposée par CKCV en vue d’augmenter sa puissance à 10 000 watts.

1962

Radio-Canada regroupait ses deux réseaux, Trans-Canada et Dominion, en un seul service. CKCV avait été une station complémentaire B du réseau Dominion alors que CFOM avait été une station affiliée au réseau Trans Canada. Suite à la fusion de ces réseaux, la station CFOM demeurait la station de langue anglaise de Radio-Canada à Québec, tandis que CKCV devenait une station indépendante.

1963

CKCV exploitait désormais la fréquence 1280 kHz avec une puissance diurne de 10 000 watts et nocturne de 5000 watts. CKCV disposait de trois tours, et utilisait des diagrammes de rayonnement différents le jour et la nuit. Les studios et bureaux de CKCV Ltée se trouvaient désormais au 978, rue Saint-Jean.

1965

Gaston Pratte agissait comme président de ce qui était devenu CKCV (Québec) Ltée, tandis que Magella Alain était directeur de CKCV.

1968

Marcel Roussel travaillait en ondes.

1969

Le 1er novembre, le Service des Nouvelles sonores de Télémédia (SNS) commençait à fournir un service vocal de langue française à CKAC, CKCV, CKCH, CHLN et CHLT. Les stations furent reliées à travers une liaison large bande CN-CP.

1970

Le 25 mars, le CRTC renouvelait la licence de CKCV jusqu’au 31 mars 1973. Le Conseil se disait préoccupé au sujet de la propriété commune avec CHRC, notant de plus que l’association des actionnaires de CHRC et CKCV remontait aux années 1930, époque à laquelle la station avait éprouvé des difficultés financières. La programmation et la gestion des deux stations avaient été séparées. Toutefois, la politique relative à la propriété interdisait l’attribution de deux licences AM aux mêmes intérêts dans le même marché et dans la même langue.

1971

Le 14 décembre, le CRTC autorisait Belleau, Auger Ltée et Gaston Pratte à transférer des actions de CKCV Ltée à Claude Pratte. La raison sociale de l’entreprise était CKCV (Québec) Ltée.

1973

Le 22 mars, le CRTC autorisait Baribeau & Fils inc., Claude Pratte, la succession de Paul Lepage et Jacques Dionne à transférer des actions de CKCV (Québec) Ltée à Richard Drouin, Benoit Roberge, Jocelyne Roberge Grimard et Marthe Roberge Drouin. Ainsi, il n’existerait plus de propriété commune avec CHRC.

1974

Le 21 novembre, le CRTC autorisait Richard Drouin, Benoit Roberge, Jocelyne et Marthe Roberge Drouin à vendre CKCV (Québec) Ltée à Telmed Ltée (Philippe de Gaspé Beaubien).

1976

Le 1er mars, le CRTC refusait la demande de la licence FM déposée par CKCV (Québec) Ltée.

1978

Le 16 mai, Telmed Ltée, CKCV (Québec) Ltée, CKAC Ltée, CHLT Radio Sherbrooke Ltée, Métro-Média Communications (1977) Ltée et Télémédia Communications Ltée recevaient l’autorisation de fusionner sous le nom de Télémédia Communications Ltée, filiale en propriété exclusive de Beaudem Ltée. Télémédia deviendrait alors la titulaire de licence directe des six stations AM et trois stations FM qu’elle contrôlait déjà au Québec.

1980

CKCV recevait l’autorisation de déplacer son site d’antenne de Saint-David à Saint-Augustin et de passer d’une puissance 10 000 watts le jour et 5000 la nuit à 50 000 watts à temps plein. Six tours seraient utilisées sur le nouveau site avec des diagrammes de rayonnement directionnels différents le jour et la nuit.

1982

Télémédia inaugurait CITF-FM.

1984

En juin, en raison de nombreuses plaintes au sujet du brouillage dans ses zones de couverture de haute intensité, CKCV fut contrainte de réduire sa puissance à 10 000 watts.

1985

CKCV diffusait toujours avec une puissance de 10 000 watts plutôt que les 50 000 watts autorisés. Le CRTC avait attribué cette augmentation de puissance à la station en 1980, et depuis cette date la station avait construit un nouveau site afin d’abriter une antenne d’une puissance de 50.000 watts. Mais cette augmentation à 50 000 watts avait fait l’objet de nombreuses plaintes au sujet du brouillage. Le fait même de diffuser avec une puissance de 10 000 watts était contesté. Ainsi, la ville voisine de Cap-Rouge avait demandé au CRTC d’ordonner le démantèlement complet de l’antenne de CKCV. La station évaluait des sites d’antennes alternatifs afin de pouvoir diffuser avec une puissance de 50 000 watts.

1987

Le 18 février, le CRTC approuvait la demande déposée par les Entreprises Télémédia inc. En vue d’acquérir les actifs de CKCV Québec de Télémédia Communications inc. La licence viendrait à échéance le 31 décembre 1987. Le Conseil notait que cette demande faisait suite à une transaction interentreprise entre deux filiales en propriété exclusive de la Corporation Télémédia et que l’approbation de cette demande n’impliquait aucun changement de contrôle. Tout comme l’ancienne titulaire, la nouvelle titulaire était une société contrôlée indirectement par Philippe de Gaspé Beaubien et les membres de sa famille.
Le Conseil approuvait également la demande déposée par CKCV en vue de déplacer l’émetteur de Saint-Augustin-de-Desmaures à Saint-David, Québec, et de réduire la puissance de 50 000 watts à une puissance diurne de 10 000 watts et nocturne de 5000 watts. Cette demande faisait suite à la décision CRTC 85-1118 par laquelle le Conseil avait renouvelé la licence de CKCV du 1er janvier 1986 au 31 décembre 1987 et avait demandé à la titulaire de poursuivre ses démarches auprès du ministère des Communications (le MDC) afin de trouver une solution aux problèmes de brouillage résultant du déplacement de son antenne à Saint-Augustin-de-Desmaures et de l’augmentation de la puissance de la station à 50 000 watts, et à ce qu’elle lui soumette une demande de modification de licence à cet effet. Le Conseil notait que le MDC l’avait avisé qu’il était disposé à attribuer un certificat technique relativement à la présente demande. Le Conseil faisait état de l’intervention de la Ville de Cap-Rouge qui demandait à ce que le déplacement du site d’antenne soit complété au plus tard le 1er juillet 1987. Il prenait en considération les arguments de la titulaire contenus dans sa réplique à l’intervention et il s’attendait à ce qu’elle prenne toutes les mesures nécessaires afin que le changement du site d’antenne soit mis en œuvre le plus tôt possible.
Le CRTC renouvelait la licence de CKCV jusqu’au 31 août 1993. Le CRTC statuait que la station était en conformité avec les règlements concernant le contenu canadien et les exigences vocales de langue française et ne serait plus tenue de soumettre des rapports hebdomadaires

1990

Le 26 avril, le CRTC approuvait la demande déposée par Télémédia Communications inc., en vue d’acquérir les actifs de CKCV Québec de Télémédia Enterprises inc. La licence viendrait à échéance le 31 août 1993. En approuvant cette demande, le Conseil prenait en compte du fait que les Enterprises Télémédia inc. et Télémédia Communications inc. étaient toutes les deux des filiales en propriété exclusive de Télémédia Corporation. La transaction proposée était donc une réorganisation interentreprises ne comportant aucun changement dans le contrôle, la programmation ou de la gestion de la station.
Télémédia Communications annonçait son intention de fermer CKCV afin de pouvoir acquérir la station concurrente CHRC. Jacques Duhamel, président et directeur général de CHRC, et ses partenaires, conserveraient la propriété de CHOI-FM. Télémédia conserverait de son côté CITF-FM. Claude Beaudoin, président de Télémédia, déclarait que son entreprise avait investi au moins 12 millions $ dans CKCV au cours des dix dernières années dans une tentative de ramener la station vieille de 64 ans à la rentabilité.
Après avoir conclu l’entente d’achat de CHRC, Télémédia fermait CKCV en novembre (certains prétendent que la station fut fermée le 21 septembre). Mais en 1992, le CRTC refusait la demande déposée par Télémédia en vue d’acheter CHRC

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Effective September 1st 2019, we will only be adding new material to these station histories in exceptional circumstances. Our intent to chronicle the early days of these radio and television stations has been achieved, and many new sources and technologies, from the CRTC website to Wikipedia, and others, are now regularly providing new information in these areas.

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