CHRC-AM

CHRC-AM, Quebec 800, Québec City

Les Ramparts de Quebec

StationAnnéeFréq.PuissanceProp./Info
CHRC-AM200880050,000Les Ramparts de Quebec
CHRC-AM200580050,000Corus Entertainment
CHRC-AM200280050,000TVA Group/Radio Nord
CHRC-AM199580050,000Genex Commications Inc.
CHRC-AM199580050,000Radiomédia Inc.
CHRC-AM198580050,000Capital Radio Broadcasting Operations Inc.
CHRC-AM19428002,500CHRC Ltée.
CHRC-AM194114001,000CHRC Ltée.
CHRC-AM1936580100CHRC Ltée.
CHRC-AM19301930645100CHRC Ltee.
CHRC-AM1929880100CHRC Ltee.
CHRC-AM192688050CHRC Ltee.

1926

Le 1er avril CHRC entrait en ondes, à la fréquence 880 kHz.

Le 30 septembre, après 86 ans en ondes, CHRC 800 cessait ses opérations. CHRC était la dernière station AM de la ville et sa disparition faisait de Québec la plus grande ville canadienne sans station AM. La dernière émission diffusée par la station comprenait une entrevue avec le président, Claude Rousseau, ainsi qu’un montage audio transmettant les adieux de l’ensemble du personnel de la station. La grande dame a dit son dernier mot: merci.

                                           Écrit par Bill Dulmage – mise à jour janvier 2013

1928

CHRC se déplaçait du 880 kHz au 600 kHz

1929

CHRC revenait à la fréquence 880 kHz avec une puissance de 100 watts.

1930

CHRC se déplaçait à la fréquence 645 kHz avec une puissance de 100 watts.

1936

CHRC se déplaçait à la fréquence 580 kHz avec une puissance de 100 watts. Cette station appartenait à CHRC Ltée. Ses studios étaient situés à l’Hôtel Victoria.

1938

CHRC s’abonnait à l’agence United Press.

1939

Fin janvier, l’Association des stations indépendantes de la province de Québec voyait le jour: l’Association comptait comme membres CKAC, CHLP et CFCF Montréal; CCDP et CKCV Québec; CKCH Hull; CJBR Rimouski; CHNC New Carlisle; CHLT Sherbrooke; CHLN Trois-Rivières; et CKRN Rouyn. Phil Lalonde .(CKAC) fut élu président, et Narcisse Thivierge (CHRC) vice-président, tandis que Alex Dupont (CKCH) et Marcel Lefebvre (CHLP) furent élus administrateurs.

Arsène Nadeau était ingénieur en chef

1941

Le 29 mars, en vertu du traité de La Havane, CHRC Ltée déplaçait CHRC de la fréquence 580 à la fréquence 1400 kHz (classe IV), tout en conservant une puissance de 100 watts.

1942

CHRC diffusait entièrement en français les jeux de l’Association de hockey amateur du Québec. Phil Gimael faisait le commentaire du jeu en français pendant que R. Halpin donnait son analyse entre les périodes.

En juillet, CHRC augmentait la puissance à 1000 watts. De plus, pendant cette même année, la station se déplaçait au 800 kHz.

Narcisse Thivierge était directeur général de CHRC.

Le 19 septembre, un incendie détruisait les studios de la CHRC situés à l’Hôtel Victoria, interrompant le signal pendant cinq minutes, après quoi la station continuait à diffuser une description de l’incendie en direct. En attendant l’établissement de nouveaux studios, CHRC diffusait à partir du site de l’émetteur, respectant sa programmation sans interruption.

1944

J.N. Thivierge était directeur de CHRC. J.D. Boudreau quittait CHRC comme directeur du routage pour devenir directeur de la nouvelle station CJEM à Edmundston, NB.

1945

Joseph A. Hardy quittait le service des ventes de CHRC pour former sa propre entreprise, Joseph A. Hardy & Cie. Ltée.

1946

CHRC – « La Station dans le district de Québec » – augmentait sa puissance de 1000 watts à 5000 watts.

La station appartenait à CHRC Ltée. Les studios se trouvaient au 39 St-Jean, alors que l’émetteur était situé sur la route Demeule à Saint-Romuald. CHRC était en ondes de 07h00 à minuit du lundi au samedi, et de 10h00 à minuit le dimanche.

Joseph Hardy quittait CHRC pour créer sa propre compagnie de représentation commerciale. Il avait travaillé pour CHRC pendant 15 ans, où il avait été responsable des ventes.

1947

CHRC diffusait désormais avec une puissance de 5000 watts.

Slogan publicitaire: La Voix du Vieux-Québec.

Après 25 ans de service, Narcisse Thiverge annonçait sa démission à titre  directeur général. Il avait commencé à travailler à la radio en 1921. En 1932, il avait incorporé sa station de radio amateur sous l’indicatif de CHRC. Il avait été cofondateur et récemment réélu administrateur de l’Association canadienne des radiodiffuseurs et de l’Association des radiodiffuseurs privés du Québec. Suite au départ annoncé de Thiverge, CHRC procédait aux nominations suivantes: Henri Lepage (directeur général), Aurèle Pelletier (directeur commercial), Magella Alain (directeur des programmes), Léon Delisle (secrétaire-trésorier).

CHRC recevait l’autorisation d’exploiter une licence FM avec une puissance de 250 watts.

1948

Henri Lepage était directeur. Aurèle Pelletier était directeur commercial.

1949

CHRC-FM entrait en ondes.

1950

CHRC demandait l’autorisation d’augmenter la puissance de 5 000 à 10 000 watts. La demande fut rejetée.

1951

Slogan publicitaire: leader dans la région de Québec en puissance et en résultats. Votre meilleur vendeur en français.

Le Conseil des gouverneurs de la SRC approuvait la recapitalisation de CHRC Ltée, élargissant l’actionnariat  de 7 500 actions ordinaires à 7 500 actions ordinaires et 5 000 actions privilégiées. Le Conseil approuvait également l’émission de 1 598 actions privilégiées CHRC Ltée.

1952

L’ancien directeur des ventes de CHRC, Joseph Antoine Hardy, décédait en juin à l’âge de 61 ans. Il avait quitté la station en tant que directeur des ventes en 1946.

1953

CHRC recevait l’autorisation d’exploiter un émetteur d’urgence de 1000 watts.

Albert Brie était annonceur. Magella Alain était directeur des programmes.

Publicité: La première voix radiophonique française dans la zone de Québec. La station avec une puissance de 5 000 watts à Québec. CHRC atteint 250 000 foyers disposant d’une radio dans 29 comtés.

Famous Players Canadian Corp. et les stations de radio CHRC, CJNT et CKCV présentaient conjointement une demande pour une station de télévision à Québec. Le Conseil des gouverneurs de la SRC approuvait cette demande.

CHRC se joignait à l’Association des services des nouvelles radiotélévisées du Canada. Guy Rondeau était directeur des nouvelles.

L’approbation fut donnée pour le transfert de 1 124 actions ordinaires et 213 actions privilégiées dans CHRC Ltée.

1954

NABET (l’Association nationale des employés et techniciens en radiodiffusion) fut certifiée comme agent négociateur pour les employés de CHRC et CKCV.

L’approbation fut donnée pour le rachat de 253 actions privilégiées et l’émission de 255 actions privilégiées dans CHRC Ltée.

Guy Rondeau travaillait au département des nouvelles.

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1955

Aurèle Pelletier était directeur des programmes

1957

Information corporative: CHRC 800 kHz 5000 watts à plein temps, DA-1, CHRC Ltée. L’actionnariat de CHRC Ltée comprenait: H. Baribeau (à hauteur de 39,6%), E. Fontaine (16,7%), E. Flynn (7,2%), J.H. Price (de 13,9%), G. Pratte (18,4%), H. Lepage (4,1%), J. Grenier (0,1%).

Hervé Baribeau était président de la société et Henri Lepage directeur de CHRC.

1958

Une publicité imprimée faisait la promotion de l’augmentation de la puissance de CHRC à 10 000 watts – Désormais! 10 000 watts. Un puissant outil de vente dans le Grand Québec et 32 comtés autour. 800 kilocycles. Radio-Ville de Québec. Grâce à ses 31 années de radiodiffusion sonore, CHRC a gagné la confiance des auditeurs et des annonceurs locaux et nationaux.

A. Pelletier était directeur. Dick Thibodeau était directeur de la promotion des ventes nationales.

Slogans publicitaires: CHRC sonne la cloche pour ’58. Désormais 10 000 watts – la station la plus puissante de la ville de Québec. La première en termes de puissance, CHRC offre la plus grande couverture radio et est la station la plus influente. / Laissez CHRC porter votre voix dans le Grand Québec. / CHRC peut souffler votre klaxon plus fort dans le Grand Québec. / Rassurez-vous! Grâce à CHRC vous pouvez couvrir Québec. / Slogan publicitaire: La première . Oui … la première station de radio de langue française à diffuser régulièrement chaque soir de 21h00 à 22 h en stéréo. AM 800 kilocycles. FM 98,1 MHz. Radio CHRC Québec ( depuis le 27 octobre, 1958).

Selon Elliott-Haynes, CHRC atteignant un total de 228 541 auditeurs adultes chaque jour.

1960

Publicité: Radio CHRC Québec vend dans toute la région économique. 10 000 watts – 800 Kc.

1964

Parmi les annonceurs à CHRC, on peut noter Roc Prou, Georges McKie, Nap Gariépy, Michel Montpetit, Claude Septembre et Guy Thivierge.HRC announcers included Roc Prou, Georges McKie, Nap Gariepy, Michel Montpetit, Claude Septembre and Guy Thivierge.

1965

Aurele Pelletier
Aurele Pelletier

CHRC 800 avait désormais une puissance de 10 000 watts à plein temps.

Le colonel Hervé Baribeau était président de CHRC Ltée. tandis que Henri Lepage était directeur général de CHRC.
Aurèle Pelletier était gestionnaire.

1967

Slogan: La station préférée de loin pour le service public dans la région métropolitaine de Québec et la région rurale environnante.

1968

Le 24 avril, Miville Couture mourait à l’âge de 52 ans. Cette personnalité de la radio bien connue avait commencé sa carrière à CHRC et CJBR (Rimouski) en 1938 en tant qu’annonceur humoristique. Il s’était joint à  la Société Radio-Canada en 1941.

Slogan: Radio-Ville de Québec.

Le 31 décembre, Henri Lepage prenait sa retraite en tant que directeur général. Il avait été directeur de CHRC-AM et FM depuis 1946. Lepage conserverait ses intérêts financiers dans les stations AM et FM, tout en demeurant membre du conseil d’administration. Il était également membre du conseil d’administration de la Télévision de Québec (Canada) ltée, titulaire de CFCM-TV / CKMI-TV, et président de CKRS-AM-TV Jonquière. Le 1er janvier 1969, Aurèle Pelletier deviendrait directeur général de CHRC-AM-FM.

1969

Le 26 août, Henri Lepage mourait à l’âge de 68 ans, après avoir passé  39 ans dans un poste de direction à CHRC. Lepage avait pris sa retraite comme directeur général de la CHRC en janvier, mais était demeuré membre du conseil d’administration. Il avait fondé Radio CKRS en 1946, puis CKRS-TV en 1955 (Rouyn-Noranda-Jonquière). Il avait continué en tant que président des deux stations jusqu’à sa mort. Lepage avait été l’un des fondateurs de la Télévision de Québec ltée en 1953, créant CFCM-TV ainsi que CKMI-TV (Québec) en 1956. Il avait participé avec Narcisse Thivierge à la création de Radio CJNT et était président de cette station au moment de sa mort. Henri était le frère de Paul Lepage, qui depuis de nombreuses années était directeur de CKCV (Québec). Henri Lepage s’était associé au secteur de la radiodiffusion en 1930, en devenant secrétaire-trésorier de CHRC Ltée. En 1946, il était devenu directeur de la station, succédant à Thivierge. Lepage était devenu directeur général de CHRC-AM et FM en 1956.

1970

Publicité: La station numéro un. 50 000 watts. 800 kC. 24 heures par jour. Oui, nous livrons plus d’auditeurs toute autre station dans la ville de Québec.

1979

Le 7 août, Claude Pratte et les autres principaux actionnaires, à savoir Jevlam inc. (J.A. Pouliot) et Baribeau & fils inc. (famille Baribeau), étaient autorisés à transférer au moins 50,5% des actions de catégorie B avec droit de vote de Télé-Capitale ltée (la société mère) à la Corporation de Gestion La Vérendrye. Ce transfert de contrôle indirect comportait deux volets: (A) Entreprises Télé-Capitale ltée. (CKLM, CFCM-TV, CKMI-TV, CFER-TV et de CFER-TV-1); et (B) CHRC Ltée. (CHRC-AM et CHOI-FM). Cette autorisation était conditionnelle à ce que la Corporation de Gestion La Verendrye fasse une offre publique dans les 21 jours en vue d’acquérir des actions ordinaires de catégorie A sans droit de vote détenues par Télé-Capitale. J. Conrad Lavigne était l’un des nouveaux administrateurs de Télé-Capitale. L’entreprise s’est engagée à apporter les améliorations suivantes à CHRC / CHOI-FM: 650 000 $ pour des installations séparées, $ 100,000 pour développer le talent local au cours des quatre prochaines années.

Le transfert de CHRC et CHOI-FM de CHRC Ltée à Télé-Capitale ltée et ensuite aux Entreprises Télé-Capitale ltée étaient également approuvés à la même date.

1984

Gilles Grégoire était promu président de Télé-Capitale tout en conservant la position de chef de l’exploitation

1985

En mai, le CRTC approuvait le transfert par Télé-Capitale inc. de CHRC et CHOI-FM à Capital Radiodiffusion Operations inc..

CHRC adoptait la formule actualités / émissions parlées, fournissant 21,5 heures d’émissions  par semaine à CKVL Verdun. Les segments de réseau comprenaient également une émission de trois heures de musique des années 1930 et 1940.

1986

Claude Beaudoin, vice-président exécutif et directeur général de Télé-Capitale depuis un an, revenait à Montréal afin de travailler pour Télémédia.

1988

Le 8 janvier, le CRTC approuvait la demande présentée par Les Entreprises de Radiodiffusion de la Capitale inc. en vue d’exploiter une licence de réseau de radio AM de langue française dans le but de diffuser à la radio les matchs de la présaison, de la saison régulière et les matchs éliminatoires des Nordiques de Québec ainsi que des émissions avant et après les matchs pendant les saisons 1987, 1988, 1989 et 1990 de la Ligue nationale de hockey. Le Conseil octroyait une licence de réseau qui expirerait à la fin de la saison de hockey 1990 (au printemps 1991).

La licence de CHRC ne fut renouvelée que pour une durée de 20 mois seulement par suite de préoccupations concernant la gestion par la station de ses émissions-débat.

1989

La licence de CHRC ne fut renouvelée que jusqu’au 31 août 1990. Le Conseil sommait la station de présenter de nouvelles lignes directrices et d’autres mesures de contrôle spécifiquement adaptées à sa programmation de ligne ouverte et de répondre aux préoccupations au sujet de sa programmation. CHRC avait trois mois pour répondre.

1990

Ce renouvellement de licence pour une année seulement et l’imposition de plusieurs autres conditions reflétaient la préoccupation du CRTC quant à la façon dont CHRC gérait ses lignes ouvertes – spécifiquement l’émission de ligne ouverte animée par André Arthur. Le Conseil notait qu’au lieu d’améliorer sa performance depuis le renouvellement de la licence en 1988, la situation s’était détériorée. Jacques Duhamel, président de la société mère de CHRC, disait être choqué par la décision, prétendant que cette décision pourrait créer un précédent concernant la définition des limites de la liberté d’expression sur les ondes.

Télémédia Communications annonçait son intention de fermer CKCV afin de pouvoir faire l’acquisition de CHRC. CHOI-FM continuerait à appartenir à Jacques Duhamel, président et directeur général de CHRC, et ses partenaires. Telemedia garderait CITF-FM. Claude Beaudoin, président de Télémédia, déclarait que son entreprise avait investi au moins 12 millions $ dans CKCV au cours des dix dernières années dans une tentative de redressement de la station âgée de 64 ans. Après avoir conclu cette entente avec CHRC, Télémédia fermait CKCV en novembre.

1991

Le CRTC rejetait l’acquisition de CHRC par Télémédia. Le Conseil était préoccupé par la fermeture de CKCV, ainsi que par la position dominante que Télémédia gagnerait à Québec en achetant CHRC – à la fois sur les plans de l’auditoire et des revenus publicitaires. Le Conseil exprimait également sa préoccupation concernant la convention de gestion qui existerait entre CHRC et CHOI-FM. La convention prévoyait d’ailleurs que les deux stations seraient gérées par les mêmes personnes au nom de deux titulaires différentes.

Le CRTC renouvelait la licence à court terme de CHRC. Le Conseil avait encore des préoccupations au sujet de l’animateur d’une émission de ligne ouverte André Arthur. Le renouvellement était pour une durée d’une année – ce fut le troisième renouvellement à court terme consécutif de la station.

1992

Le CRTC supprimait les conditions de la licence de CHRC imposées à la suite de problèmes associés à ses émissions de ligne ouverte. Il notait que la station dépensait actuellement 750 000 $ par année sur les nouvelles et 430 000 $ sur l’information sportive.

1995

Le 27 mars, le CRTC approuvait les demandes visant à obtenir l’autorisation de transférer le contrôle effectif des Entreprises de Radiodiffusion de la Capitale inc. (la ERC) et l’actif de la station radiophonique CHRC Québec, propriété de la ERC, ainsi qu’à obtenir une licence de radiodiffusion afin de poursuivre l’exploitation de cette entreprise. Ces transactions furent effectuées de la façon suivante:
A. Le transfert des actions de catégorie « A » émises et en circulation de la ERC, appartenant à MM. André Arthur et Jacques Grenier, à Financière Micadco inc. (25 %), au Groupe Commercial AMT inc. (25 %), à la 2861-3545 Québec inc. (25 %) et à Télémédia Communications inc. (25 %);
B. Le transfert des actions de la ERC détenues par Financière Micadco inc., le Groupe Commercial AMT inc. et la 2861-3545 Québec inc. (75 %) à l’unique actionnaire restant, Télémédia Communications inc.;
C. Le transfert de l’actif de CHRC à Radiomédia inc. À la rétrocession de la licence actuelle de CHRC, le Conseil attribuerait une licence à Radiomédia inc., expirant le 31 août 1999. Cette période permettrait au Conseil de revoir dans un délai raisonnable la mise en oeuvre des projets de programmation proposés par la requérante. Elle lui permettrait également d’étudier le renouvellement de cette licence en même temps que celui de CKAC Montréal et du nouveau réseau Radiomédia, dont les licences avaient été attribuées aux associés de Radiomédia S.E.N.C., comprenant Télémédia Communications inc. et Radiomutuel inc.
Les demandes en instance furent présentées au Conseil dans le cadre d’une restructuration majeure des entreprises de radiodiffusion AM de Télémédia Communications inc. et de Radiomutuel inc. au Québec, annoncée le 30 septembre 1994. Dans le cadre de cette restructuration, six stations de radio AM furent fermées, soit CJMS Montréal, CJRP Québec, CJTR Trois-Rivières, CJRS Sherbrooke, CJMT Chicoutimi et CKCH Hull. À la demande des titulaires en cause, le Conseil révoquait les licences de ces stations ainsi que celle du réseau radiophonique AM de Radiomutuel le 2 novembre 1994. Radiomédia faisait valoir que cette restructuration était devenue nécessaire en raison, entre autres, de la situation économique difficile que connaît la radio AM depuis quelques années et des pertes importantes qu’elle avait encourues. Elle signalait notamment qu’entre 1989 et 1993, l’ensemble de la radio AM au Québec avait enregistré des pertes cumulatives de plus de 60 millions de dollars, dont près de 50 % furent assumés par Télémédia et Radiomutuel. Elle ajoutait que pendant ce temps, les recettes publicitaires avaient diminué de 33 % et que la situation ne semblait pas vouloir s’améliorer, en dépit des mesures de rationalisation qui avaient été prises.
La requérante déclarait que, dans les circonstances, elle en était venue à la conclusion qu’elle devrait regrouper les forces au niveau de la radio AM au Québec afin de pouvoir maintenir un niveau de service adéquat. Elle avait décidé de mettre en oeuvre ce plan en conservant dans chaque région une seule station AM, soit celle ayant la meilleure fréquence et pouvant ainsi rejoindre un plus vaste auditoire, et en créant un nouveau réseau AM, le réseau Radiomédia, à partir de deux stations dont Télémédia et Radiomutuel seraient propriétaires en parts égales, soit CKAC Montréal et CHRC Québec. La requérante avait également décidé de mettre sur pied une nouvelle agence d’information, Radiomédia Information dont la tête de pont était CKAC, afin de pouvoir offrir un service d’information à travers le réseau Radiomédia, 24 heures par jour et 7 jours par semaine.
À l’époque, ERC détenait les licences d’exploitation de deux stations de radio à Québec, soit CHRC et CHOI-FM. Les demandes en instance portant sur le transfert du contrôle de la ERC à Télémédia avaient fait suite à une série de transactions survenues de 1992 à 1994, alors que la ERC avait connu une situation financière très difficile et que le capital-actions de catégorie « A » avait changé de mains, passant successivement d’un groupe d’actionnaires à un autre. Ultimement, Télémédia était devenue l’unique actionnaire de la ERC.
Lors de l’audience, le Conseil avait interrogé Télémédia sur les modalités de la prise de contrôle de la ERC et sur la possibilité qu’il se trouve ainsi placé devant un fait accompli et que la transaction ait été conclue sans l’approbation préalable du Conseil. Tout en invoquant des circonstances exceptionnelles et l’urgence d’agir face à la réalité économique accablante de la ERC, Télémédia avait confirmé que la transaction avait pratiquement été conclue puisque les ex-actionnaires de la ERC ont été payés, que Télémédia avait pris possession des actions et que les anciens administrateurs avaient démissionné.
Tout en approuvant les demandes relatives au transfert de contrôle de la ERC, le Conseil n’en déplorait pas moins le fait que ce transfert se soit effectué sans son accord préalable. En conséquence, le Conseil rappelait à la ERC et à Télémédia que l’alinéa 11(4)a) du Règlement de 1986 sur la radio (le Règlement) stipulait que « le titulaire doit obtenir l’approbation préalable du Conseil à l’égard de toute mesure, entente ou opération qui aurait pour conséquence directe ou indirecte…de modifier, par quelque moyen que ce soit, le contrôle effectif de son entreprise ». Le Conseil estimait que cette disposition du Règlement était de la plus grande importance afin d’assurer que la réglementation des entreprises de radiodiffusion se fasse dans l’intérêt public et il s’attendait qu’elle soit respectée intégralement.
Le Conseil observait par ailleurs que Télémédia était également propriétaire de la station CITF-FM Québec. Selon la politique de longue date du Conseil en matière de propriété multiple, deux entreprises radiophoniques du même type desservant le même marché dans la même langue ne devaient pas appartenir au même propriétaire. Le Conseil soulignait que Télémédia s’était engagée à se départir de CHOI-FM dans l’éventualité où la demande de transfert de contrôle susmentionnée était approuvée. Conformément à l’engagement de Télémédia et à la politique du Conseil, le Conseil exigeait qu’une demande de transfert de la propriété ou du contrôle effectif de CHOI-FM à un tiers soit déposée dans les six mois de la date de sa décision. Si Télémédia était dans l’impossibilité de soumettre une telle demande avant la fin de ce délai, elle devrait faire en sorte que CHOI-FM soit mise en tutelle jusqu’à ce qu’une décision soit rendue par le Conseil.
Radiomédia était une société par actions détenue en parts égales par Télémédia et Radiomutuel. À cet égard, la requérante avait signalé lors de l’audience que Télémédia et Radiomutuel n’avaient pas fusionné leurs entreprises respectives et qu’à l’exception de CHRC et de CKAC, les autres stations AM maintenues à la suite de la restructuration seraient affiliées au réseau Radiomédia et demeureraient la propriété de Télémédia ou de Radiomutuel, selon le cas. Elle avait ajouté que les stations FM de Télémédia et de Radiomutuel n’étaient pas touchées non plus par la restructuration et qu’elles continueraient de se livrer concurrence dans leur marché respectif. Le Conseil prenait note de l’engagement de Radiomédia de diffuser au moins 60 heures par semaine d’émissions locales sur les ondes de CHRC, comprenant un minimum de 6 heures de nouvelles locales et régionales. La requérante avait également indiqué que CHRC contribuerait au réseau Radiomédia en fonction des événements survenant à Québec, en fournissant des bulletins de nouvelles et des émissions sur l’actualité et le sport.
Étant donné qu’à la suite de la restructuration susmentionnée, CHRC demeurerait l’unique station AM à Québec et perdrait de plus son statut de station indépendante, certains intervenants avaient fait part de leurs préoccupations quant à la perte d’identité locale que pourrait subir CHRC. Le Conseil rappelait à cet égard que CHRC avait fait l’objet de nombreuses plaintes et poursuites au cours des dernières années concernant le langage abusif utilisé en ondes par certains animateurs d’émissions de tribune téléphonique. Le Conseil avait imposé des conditions de licence strictes à cet égard en 1990 et 1991, lesquelles furent supprimées lors du dernier renouvellement de la licence (décision CRTC 92-588).
Le Conseil faisait remarquer que depuis le 1er septembre 1992, il avait reçu 7 plaintes concernant CHRC, de nature semblable aux précédentes, dont 2 furent réglées à la satisfaction du Conseil. Quant aux 5 autres plaintes, elles avaient fait l’objet d’un échange de correspondance versée au dossier public de la station et le Conseil indiquait aux plaignants que le tout pourrait faire l’objet de discussions additionnelles lors du renouvellement de la licence.
Étant donné que la présente licence de CHRC devait expirer le 31 août 1996 et qu’à la suite de la présente décision, la période d’application de la licence serait prolongée jusqu’en 1999, le Conseil estimait qu’une condition de licence était justifiée dans les circonstances, compte tenu des antécédents de la station et des nouvelles plaintes été versées au dossier depuis le dernier renouvellement de licence.

2005

Le 21 janvier, le CRTC approuvait un échange d’actifs entre Corus Entertainment Inc. et Astral Media Radio inc. Corus acquérait d’Astral: CKAC Montréal, CHRC Québec, CJRC Gatineau, CKRS Saguenay, CHLN Trois-Rivières, CHLT et CKTS Sherbrooke, et CFOM-FM Lévis. Astral acquérait de Corus: CFVM-FM Amqui, CJDM-FM Drummondville, CJOI-FM et CIKI-FM Rimouski et CFZZ-FM Saint-Jean-Iberville.

2008

Le 26 juin, le CRTC approuvait la demande déposée par 9183-9084 Québec inc. en vue d’acquérir, de 591991 B.C. Ltd., l’actif de l’entreprise de programmation de radio CHRC Québec. La nouvelle propriétaire de la station était une société contrôlée par Club de Hockey Les Remparts de Québec inc. Cette dernière était contrôlée conjointement par trois actionnaires, soient, Financière Micadco inc. (Michel Cadrin), Gestion Maurice Tanguay (Jacques Tanguay) et Phantrex inc. (Patrick Roy).
Le Conseil notait que Corus avait tenté, sans succès, de redresser la situation financière de la station. Par ailleurs, la transaction proposée permettrait à un groupe de propriétaires locaux impliqués dans la communauté de Québec de relancer la seule station AM dans ce marché. Le Conseil notait également que 9183-9084 Québec était une société regroupant des individus ayant une expertise d’affaires, y compris le redressement d’entreprise, et que la requérante s’était engagée à entreprendre de multiples initiatives dans le but de rendre la station financièrement viable. Messieurs Michel Cadrin et Jacques Tanguay furent actionnaires de CHRC de 1985 à 1994 et au cours des années 1992-1994, ils furent actifs dans le redressement de la station CHRC suite à une très difficile situation financière. En 1994, ils cédaient la station à Télémédia.
Bien que la requérante ait indiqué qu’elle diffuserait des sports, des bulletins météo ainsi que des informations culturelles à titre de programmation locale, le Conseil estimait que, étant donné l’intention de la requérante de ne pas diffuser de nouvelles locales, la programmation locale proposée par cette dernière ne répondait pas à la définition de programmation locale, telle qu’énoncée dans la Politique sur la radio commerciale. Le Conseil s’attendait donc à ce que la requérante intègre à la programmation locale des créations orales qui s’adressent directement aux collectivités desservies conformément à cette politique. Ces créations orales devraient comprendre des nouvelles locales, des bulletins météorologiques locaux et des sports locaux de même que la promotion d’activités et d’événements locaux.

2010

Le 28 mai, le CRTC renouvelait la licence de CHRC, jusqu’au 31 août 2016.

2012

CHRC, la plus ancienne station de la ville de Québec, annonçait qu’elle allait prochainement cesser ses opérations. Elle était la seule station de radio AM toujours exploitée dans la Vieille Capitale. Prétextant des pertes financières, le propriétaire (le club de hockey des Remparts de Québec), ne précisait pas la date de la fermeture, mais selon certaines sources cette fermeture était imminente. CHRC, fondée en 1926, avait consacré la plupart de sa programmation depuis 86 ans aux émissions parlées. La station bénéficiant le plus de cette fermeture fut CJAD Montréal, car cette dernière diffusait à la même fréquence 800 kHz.

Le 30 septembre, après 86 ans en ondes, CHRC 800 cessait ses opérations. CHRC était la dernière station AM de la ville et sa disparition faisait de Québec la plus grande ville canadienne sans station AM. La dernière émission diffusée par la station comprenait une entrevue avec le président, Claude Rousseau, ainsi qu’un montage audio transmettant les adieux de l’ensemble du personnel de la station. La grande dame a dit son dernier mot: merci.

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Effective September 1st 2019, we will only be adding new material to these station histories in exceptional circumstances. Our intent to chronicle the early days of these radio and television stations has been achieved, and many new sources and technologies, from the CRTC website to Wikipedia, and others, are now regularly providing new information in these areas.

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