CBC English Radio Networks

Premier réseau 1936
Réseau transcanadien 1944
Réseau Dominion 1944-1962
Réseau FM 1975
Radio One 1997
Radio Two 1997

1936

Le 2 juin, le Parlement adoptait la Loi sur la radiodiffusion canadienne. La Société Radio-Canada (SRC) fut par conséquent constituée le 2 novembre.

La Loi sur la radiodiffusion canadienne remplaçait la Loi sur la radiodiffusion canadienne adoptée par le Parlement le 26 mai 1932, qui avait créé la Commission canadienne de la radiodiffusion (CCR).

La nouvelle loi autorisait la SRC à exploiter un système national de radio et, avec l’approbation du gouverneur en conseil, à créer (entre autres pouvoirs) de nouvelles stations et de faire l’acquisition de stations privées (existantes). De plus, la Société fut habilitée à établir des règlements régissant les émissions  et les messages publicitaires, y compris le temps consacré aux messages publicitaires. La loi interdisait spécifiquement la dramatisation d’émissions politiques et exigeait l’identification des commanditaires de toute émission à caractère politique. Des réseaux (comprenant des stations de radio) ne pourraient être exploités sans l’approbation préalable de la Société.

La SRC était chapeautée par un Conseil d’administration composé de neuf membres (tous travaillant à temps partiel) nommés par le gouverneur en conseil et choisis en vue de représenter les principales régions géographiques du Canada. Leonard. W. Brockington, de Winnipeg, fut nommé premier président du conseil de Radio-Canada. Le gouverneur en conseil approuvait la recommandation unanime du conseil d’administration concernant la nomination de Gladstone Murray à titre de directeur général et du Dr Augustin Frigon à titre de directeur général adjoint.

Les deux fonctions principales du Conseil d’administration furent ainsi définies par son président : (1) permettre à chaque Canadien d’entendre les émissions de la SRC, et (2) fournir la meilleure programmation possible. Des études révélaient que le Canada disposait d’excellents talents et qu’il pourrait d’ailleurs profiter d’émissions founies par des réseaux diffusant aux États-Unis, en Angleterre et en France. Toutefois, des études montraient que seulement 49% de la population canadienne était à cette époque en mesure de capter les émissions de la CCR diffusées  par des réseaux regroupant des stations appartenant à l’État et à des sociétés privées. Le Conseil d’administration adopta une politique visant à augmenter la couverture à 84% de la population. Cela pourrait impliquer la création de nouvelles stations de la SRC, l’acquisition de stations privées ou des arrangements avec des stations privées existantes dans le but de diffuser un nombre spécifié d’heures de programmes de la SRC par semaine et/ou de mettre d’autres heures à la disposition des stations désignées (« de base ») ou à d’autres stations tout centre desservi par des lignes d’alumentation réseau.

1937

À la suite de la prolongation des contrats des lignes d’alimentation à 16 heures par jour, le réseau de CBC commençait à diffuser quotidiennement de 08h00 à minuit, heure de l’Est. Les stations du Manitoba, de la Saskatchewan, de l’Alberta et de la Colombie-Britannique recevaient des émissions produites dans l’ouest jusqu’à minuit, heure locale. Par exemple, compte tenu du décalage horaire, la Colombie-Britannique obtenait de telles émissions jusqu’à 03h00, heure de l’Est.

Auparavant, Radio-Canada diffusait environ 44 heures d’émissions hebdomadaires créées par la CCR (dont 50% comprenaient des phonogrammes), avait pris possession des stations acquises par la CCR – l’arrangement prévu pour que des stations privées puissent diffuser des émissions réseau – et assumé les baux des installations complètes de certaines stations privées (notamment à CKGW Toronto, qui avait servi de station phare du réseau en tant que CRCT, cette station adoptant par la suite l’indicatif d’appel CBL).

1939

Dans le cadre de son mandat, CBC / Radio-Canada développa un réseau de base de 34 stations privées et publiques et conclua des ententes avec les propriétaires de stations privées, aux termes desquelles elle leur verserait une partie (environ 50%) du tarif de la carte de station pour la distribution de émissions de réseau commanditées, en échange d’avoir accepté de réserver un nombre déterminé d’heures par semaine à la diffusion d’émissions produites par la SRC ne contenant aucune publicité. En devenant une société à caractère commercial, Radio-Canada pouvait importer des émissions des réseaux NBC et CBS aux États-Unis qui étaient déjà populaires auprès de grand nombre de Canadiens ayant déjà pu les écouter sur des stations américaines. Ces émissions américaines présentaient des vedettes telles que Jack Benny, Charlie McCarthy, Bob Hope, Fred Allen, Bing Crosby, Fibber McGee et Molly ; des émissions bien cotées telles que « The Carnation Contented Hour » et le célèbre « Hollywood Monday Night CBS Lux Radio Theater »; ainsi que des feuilletons du midi tels que « Ma Perkins », « Pepper Young’s Family », « Big Sister », « The Road of Life », « The Guiding Light », etc.

Les auditeurs canadiens appréciaient désormais la possibilité de capter des émissions américaines sur une station canadienne locale plutôt que d’essayer de les capter sur des stations américaines éloignées. Évidemment, cela fut davantage le cas pour les Canadiens se trouvant à une grande distance de la frontière américaine, contribuant grandement à augmenter la cote d’écoute des stations locales au Canada.

De plus, les annonceurs canadiens ont décidé de faire leur part en commanditant des émissions canadiennes produites par Radio-Canada et les agences telles que « The Happy Gang », « John and Judy », « Brave Voyage », « Share the Wealth », et « Hockey Night in Canada » (cette dernière ayant auparavant été diffusée sur un réseau ad hoc par l’agence de publicité MacLaren).

Cette politique contribuait non seulement à créer une industrie canadienne de la radiodiffusion : elle permettait également à Radio-Canada de « gagner » davantage d’auditeurs canadiens d’un océan à l’autre pour écouter des émissions mettant en vedette des acteurs, musiciens, chanteurs, écrivains, compositeurs et d’autres talents canadiens.

(Ce phénomène se reproduirait pendant les années de naissance de la télévision canadienne.)

Radio-Canada décidait d’augmenter la puissance maximale autorisée des stations possédées et exploitées, dans le cadre d’ententes internationales. Toutes les stations canadiennes privées furent limitées à une puissance de 1 000 watts (à l’exception de CFRB Toronto et CFCN Calgary, qui jouissaient d’un « droit acquis » à une puissance de 10 000 watts, alors que CKAC Montréal et CKLW Windsor furent autorisées à diffuser avec une puissance de 5 000 watts). En décembre 1937, Radio-Canada se portait acquéreuse de CKGW Toronto, détenue par Gooderam & Worts, la déplaçant par la suite à la « fréquence libre » 740 kHz avec une puissance de 50 000 watts, et adoptant l’indicatif d’appel CBL. Par coïncidence, la même année, la Société inaugurait CBF Montréal, diffusant à une la fréquence libre 690 kHz. CBF deviendrait par la suite la station phare du réseau français de Radio-Canada, ce réseau regroupant CBV Québec, la station nouvellement inaugurée CBJ Chicoutimi, ainsi que des stations privées à New Carlisle, Rimouski, Hull, Sherbrooke et Rouyn. CBM Montréal, anciennement CRCM (avec une PAR de 5 000 watts) reprenait la programmation anglaise de CBF. En 1939, Radio-Canada inaugurait une première station dans les provinces maritimes – CBA Sackville (N.-B.), à la fréquence 1070 kHz. à Sackville, au Nouveau-Brunswick. La SRC inaugurait une première station dans les Prairies – CBK Watrous (Saskatchewan) : cette station, positionnée stratégiquement, diffusait à la fréquence 540 kHz. CBA et CBK avaient chacune une PAR de 50 000 watts. CBR Vancouver (qui adopterait par la suite l’indicatif d’appel CBU) et CBO Ottawa augmentaient chacune la puissance à 5 000 watts – la limite maximale autorisée à ces fréquences dans le cadre d’ententes internationales de leurs fréquences.

Au cours des années suivantes, Radio-Canada renforçait son service en Alberta en inaugurant CBX Edmonton (à la fréquence 740 kHz avec une puissance de 50 000 watts, remplaçant CBX Lacombe) ainsi que CBR Calgary en 1964 (à la fréquence 1010 kHz avec une puissance de 50 000 watts). En 1948, en vue d’améliorer son service au Manitoba, Radio-Canada achetait du gouvernement du Manitoba la station originale CKY, adoptant l’indicatif d’appel CBW et augmentant sa puissance de 15 000 à 50 000 watts à la fréquence 990 kHz.

Cependant, alors que les stations privées ayant la chance de s’affilier au réseau de Radio-Canada étaient heureuses d’acquérir certaines des plus émissions radiophoniques les plus célèbres au monde, la programmation et les revenus d’autres diffuseurs sur les marchés comportant de deux et trois stations en souffraient. Les stations affiliées de CBC / Radio-Canada avaient le premier choix en ce qui concernait la distribution d’émissions de soutien (non commanditées) de CBC / Radio-Canada non incluses dans leur contrat de diffusion réservé. Mais Radio-Canada offrait aux stations non affiliées le reste des émissions que ces dernières souhaitaient diffuser. Dans le sud de l’Ontario, les stations de Hamilton et de St-Catharines diffusaient grâce à l’émetteur de 50 kW de CBL à Hornby, mais CKOC, CHML et CKTB ne furent considérées que comme des « stations supplémentaires ». Si les commanditaires payaient les coûts supplémentaires requis pour relier ces stations au réseau, Radio-Canada accepterait de les y intégrer. Entre-temps, ces dernières furent invitées à partager la distribution des émissions de soutien du réseau. De même, dans les marchés canadiens comportant deux stations, la SRC obtenait une couverture supplémentaire sans frais de ses émissions de soutien.

Dans son rapport pour l’exercice se terminant le 31 mars 1938, la SRC déclarait que la couverture nationale assurée pour les émissions de réseau était estimée à 76% de la population canadienne, contre 49% en 1936.

Tandis que Radio-Canada continuait à remplir son mandat, elle mettait en place des réseaux régionaux dans les cinq fuseaux horaires du pays en vue de répondre aux besoins et aux intérêts particuliers de chaque région.

Années 1940

Au début des années 1940, les auditeurs, les annonceurs et les stations se mettaient de plus en plus à chercher une programmation alternative. Consciente de ce besoin et afin d’éviter une éventuelle campagne en vue de lancer un réseau privé, CBC / Radio-Canada prenait l’initiative de mettre en place un deuxième réseau d’un océan à l’autre. CBC regroupait à titre d’affiliées 34 stations privées existantes et sur le point d’être lancées, mais il lui manquait une station phare à Toronto où la station CFRB avait repoussé l’invitation à se joindre au réseau. (En fait, il fut suggéré que Radio-Canada devrait simplement exproprier CFRB, et malgré le sérieux de cette suggestion à l’époque, une autre solution finirait par être trouvée). Lorsque CBC succéda à la CCR en 1937, elle avait également acquis une station de télévision de faible puissance à Toronto, CKNC, dont elle avait loué les studios pour CBL et qui avait été fondée par la Canadian National Carbon Company. Cette station avait d’abord arboré l’indicatif d’appel CRCY, mais adopterait par la suite l’indicatif d’appel CBY. Cette station diffusait généralement une programmation séparée de CBL et diffusait également des émissions de soutien (non commerciaux) du réseau bleu de NBC. Lorsque CBL diffusait des émissions commanditées, les émissions de CBY étaient acheminés par des lignes existantes à CKTB St-Catharines et à CKOC Hamilton ou à CHML Hamilton.

Radio-Canada décidait de faire de CBY la station phare de son réseau Dominion. La puissance serait portée à 50 000 watts et sur le plan technique la station pourrait être organisée de façon à partager la tour et les autres installations de CBL à Hornby. Radio-Canada avait déjà été autorisée à diffuser à la fréquence libre 860. Radio-Canada déplaçait CBY de 1010 à 860, remplaçant ainsi CFRB qui avait diffusé à cette fréquence depuis plusieurs années. CBY changeait d’indicatif d’appel, devenant ainsi CJBC, et diffusant en tant que station phare du réseau Dominion de Radio-Canada lors de l’inauguration de ce dernier le 1er janvier 1944. Supprimées du réseau initial, CFPL London et CKX Brandon devenaient des stations affiliées au réseau Dominion. La première émission commanditée fut l’émission télévisée intellectuelle « Information Please », diffusée les lundis soir par NBC et présentée par Clifton Fadiman. Cette émission entrait en ondes le 15 avril, donc avant la série complète de émissions qui seraient lancées à l’automne. CJBC était la seule station que possédait et exploitait Radio-Canada sur le réseau Dominion – toutes les autres stations appartenaient à des intérêts privés. Radio-Canada recrutait Spence Caldwell comme premier directeur du réseau. Il avait précédemment travaillé pour CKWX Vancouver Spence Caldwell, et lancerait le réseau CTV 17 ans plus tard. Ce premier réseau de Radio-Canada fut connu comme le réseau Transcanadien.

Un problème similaire survint à Montréal lorsque la station CFCF, détenue par la Canadian Marconi Company, avait refusé de s’affilier au réseau Dominion. Par la suite, Arthur Dupont, alors directeur commercial de Radio-Canada pour le Québec, avait demandé et obtenu une licence en vue de créer CJAD, qui au départ devait s’affilier au réseau Dominion. Cependant, avant de pouvoir entrer en ondes, CFCF changeait d’idée et acceptait de s’affilier au réseau Dominion. Peut-être en guise de consolation ou de compensation pour avoir perdu la chance de s’affilier au réseau Dominion, CJAD fut autorisée à partager avec CKAC certaines émissions du réseau américain CBS.

1962

La SRC exploitait les deux réseaux anglais d’un océan à l’autre jusqu’en 1962, année de la dissolution du réseau Dominion, et de la mise en place d’un réseau unique reliant les stations appartenant à la SRC, et complétées par « suffisamment » de stations privées pour combler les lacunes de la couverture nationale en mettant à leur disposition un nombre fixe d’heures par semaine. Certaines, sinon la plupart de ces stations, résistaient à l’affiliation, mais elles furent forcées de se conformer à la loi. Dans une ville des Maritimes avec deux stations privées, l’ancienne station refusait gentiment l’affiliation. La SRC se tournait ensuite vers la deuxième station. Cette dernière déclinait son offre d’affiliation également. La SRC revenait voir la première station et recevait la même réponse. Par la suite, la titulaire de cette station fut obligée de comparaître à une audience devant la Bureau des gouverneurs de la radiodiffusion afin de justifier « pourquoi sa licence ne devrait pas être annulée ».

Progressivement, les stations privées furent « libérées » des affiliations forcées lorsque Radio-Canada réussit à financer la construction d’émetteurs FM pour les remplacer. En conséquence, Radio-Canada élargit sa couverture à temps plein dans ces régions.

Au fil des ans, Radio-Canada mettait au point diverses méthodes pour diffuser ses émissions dans des régions mal desservies. L’une de ces méthodes fut la mise en place d’émetteurs-réémetteurs à faible puissance (LPRT) dans les petites communautés desservies par les lignes télégraphiques du Canadien National et du Canadien Pacifique qui acheminaient le réseau à travers le Canada. Dans certains cas (comme à Thunder Bay), cela demandait la construction d’une station AM conventionnelle. En 1949, suite à l’adhésion de Terre-Neuve à la Confédération, le réseau fut étendu aux quatre stations publiques de la Broadcasting Federation of Newfoundland.

1972

En 1972, la dépendance de la SRC envers les compagnies de téléphone et de télégraphe pour assurer physiquement la couverture du réseau national commença à s’estomper lors du lancement du satellite Anik et la location de 3 canaux pour desservir la radio et la télévision.

1974

Radio-Canada adoptait une politique de ne pas diffuser de publicité sur ses réseaux de radio. Il fut facile d’effectuer ce changement sans perte de revenus financiers significative, car les commanditaires d’émissions commerciales avaient depuis longtemps délaissé la radio afin d’annoncer à la télévision.

Le réseau FM français de Radio-Canada fut inauguré.

1975

Le réseau FM anglais fut inauguré.

En 1960, une fois que les premières licences de stations FM avaient été accordées pour renforcer la couverture de émissions du réseau AM, Radio-Canada avait commencé à exploiter des réémetteurs FM reliés aux studios dans les grands centres en vue d’améliorer la couverture de émissions de son réseau AM. En 1970, un examen des services de la SRC recommandait que, pour atteindre les auditoires cibles, la radio de CBC soit alignée sur des réseaux distincts en français et en anglais. Les réseaux principaux se concentreraient sur les émissions de nouvelles et de divertissement, alors que les nouveaux réseaux de stations FM offriraient une programmation spécialisée d’une nature plus sérieuse.

Alors que les récepteurs FM inondaient le pays et que les auditeurs préféraient ce médium, Radio-Canada commençait à remplacer ses émetteurs AM par des émetteurs FM offrant une réception constante et de meilleure qualité, tout en abandonnant de nombreuses fréquences auparavant prisées. Radio-Canada conservait des émetteurs AM avec une puissance de 50 kW retenus dans certaines zones (telles les Prairies), là où les fréquences FM disponibles étaient insuffisantes pour assurer la duplication de la couverture existante.

1984

Les réseaux FM de Radio-Canada commençaient à diffuser 24 heures par jour.

1997

La SRC lançait de nouvelles images de marque pour chacun de ses quatre réseaux de radio. Le réseau anglais de radio d’information (succédant au premier réseau) adoptait l’image de marque « Radio One ».

Le CRTC approuvait la demande de Radio-Canada visant à faire migrer ses stations de Toronto et de Montréal de la bande AM vers la bande FM.

1998

Le 26 mai, le CRTC approuvait la demande de licence présentée par la SRC en vue d’exploiter une entreprise de radio numérique de transition. L’émetteur de CBL-FM serait installé sur la Tour CN et utiliserait le système de radiodiffusion audionumérique EUREKA-147, à la fréquence 1461,536 MHz avec une puissance apparente rayonnée isotrope de 5084 watts.

Le 19 novembre, la SRC obtenait une licence d’exploitation d’une entreprise de radio numérique transitoire, CBF-FM, en vue de desservir Montréal. L’émetteur serait installé sur la tour du mont Royal et utiliserait le système de radiodiffusion audionumérique EUREKA-147 à la fréquence 1458,048 MHz avec une puissance apparente rayonnée isotrope de 11 724 watts.

2005

Le 15 août à 12 h 01, CBC et Radio-Canada mettaient leurs 5 500 employés en lock-out. Des mois de négociations n’avaient pas abouti à une entente entre la Société et la Guilde canadienne des médias sur la question clé du souhait de la Société d’augmenter considérablement le nombre d’employés contractuels pour remplacer la réduction de personnel par attrition.. Au début du mois d’octobre, lorsque les membres ratifiaient provisoirement une nouvelle entente, il semblait que la Société avait obtenu bien moins de ce qu’elle aurait souhaité.

2007

Le 19 mars, la radio de CBC lançait de nouvelles grilles d’émissions pour Radio One et Radio Two. Radio Two aurait une vocation plus large, devenant ainsi « un service de musique canadien pour adultes reflétant davantage la diversité musicale de notre pays », tandis que Radio One remanierait en grande partie sa programmation actuelle, tout en y ajoutant de nouveaux magazines consacrés aux arts en matinée et en après-midi.

2008

En mars, Radio-Canada annonçait son intention d’entamer un nouveau virage à Radio Two, dès le 2 septembre. La diffusion de musique classique serait considérablement réduite pendant la journée, les bulletins d’information seraient moins nombreux et plus courts, et Radio Two aurait pour objectif d’accroître la visibilité des musiciens et compositeurs en dehors des domaines du classique et du jazz, dont les œuvres n’avaient pas souvent été diffusées à la radio privée.

Hubert T. Lacroix succédait à Robert Rabinowich à la présidence de la SRC.

2010

En août, on annonçait que Radio 2 atteignait 2,1 millions d’auditeurs par semaine, tandis que Radio One atteignait 4,3 millions d’auditeurs par semaine.

L’avènement de la radio numérique ayant suscité un manque total d’intérêt chez les parties impliquées, Radio-Canada informait le CRTC qu’elle proposait de cesser l’exploitation de ses émetteurs de radio numérique de Montréal et de Toronto. Le 15 juin, à la demande de la Société, le Conseil révoquait la licence de ces émetteurs attribuée à la SRC.

2011

Le 17 juin, le CRTC annonçait la tenue d’une audience le 12 septembre en vue d’examiner les demandes de renouvellement de licences de tous ses réseaux de radio et de télévision francophones et anglophones exploités par Radio-Canada, incluant Radio One et Radio Two. Cependant, le 8 juillet, le CRTC annonçait qu’il reportait l’audience sur le renouvellement des licences de la SRC jusqu’au 4 juin 2012.

Le Conseil indiquait que la décision avait été motivée par deux facteurs. Premièrement, elle avait été prise à la suite d’une demande du Comité de la production de langue anglaise du Québec (QEPC) concernant les mêmes données que celles qui avaient été disponibles pour les renouvellements de licence de groupe pour la télévision privée de langue anglaise, tenus en avril 2011.

Deuxièmement, la CBC / SRC notait ce jour-là que le gouvernement fédéral n’avait pas encore établi son futur budget d’opérations. Dans ce climat d’incertitude, le CRTC avait donc jugé qu’il serait inapproprié d’imposer des conditions de licence. Par conséquent, le CRTC avait décidé de reporter l’audience de renouvellement à juin 2012. Un avis de consultation révisé serait publié en temps voulu, établissant un nouvel échéancier pour les procédures.

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